Moins d’Etat, MIEUX !

Comme démocrates du savoir, manifestez ici votre opinion, avant tout débat et avant toute décision en matière d’énergie en Suisse !

Le 2.12.2012, M. Alain Kaufmann rapportait dans le magazine de l’université de Lausanne l’Uniscope, page 6, sur la gabegie à propos d’irradiation au Japon: il s’indignait de découvrir que «le savoir dans ce domaine n’est pas partagé»; il n’est apparemment pas au courant de ce qui est arrivé en radio-protection le 20.9.2011: la découverte que tout le domaine vacille, sous l’effet de la fraude scientifique du prix Nobel 1946 Hermann Joseph Muller. Le 11.12.2012, on nous apprenait que les associations d’industries suisses Swissmem et Scienceindustries s’opposent au projet de loi sur l’énergie de la Confédération. Enfin le 14.12.2012, Daniel Paul revendiquait dans Le Temps un débat public sur le « tournant énergétique », en toute connaissance publique des incohérences, des atteintes aux libertés et des discriminations de toutes sortes qui nous frapperaient de plein fouet (en prenant pour exemple les chauffages par résistances électriques).
De mon côté, j’en déduis que nous avons un gros problème avec la Confédération et avec les Cantons: ils se mêlent de légiférer et de décider, dans des domaines où ils sont techniquement incompétents; ils ont tous repris la date de 2050: PERSONNE ne peut raisonnablement voir si loin dans l’avenir – de la part des inventeurs de ce concept, il y a donc manifestement volonté de tromper – voir les articles du blog Une décision inapplicable , 2050 ? Vraiment ?! , Pagaille fédérale sur l’énergie et  Humour de percepteur . Le projet du 28.9.2012 de la LEne (RS 730.0) doit donc à mon avis passer intégralement à la poubelle.
Conclusion
Les décisions concernant l’énergie et en particulier l’électricité doivent être ôtées au monde politique suisse: le projet de loi fédérale doit être purement et simplement retiré, la soi-disant décision de sortir du nucléaire annulée sans plus de commentaires; le peuple ne demande pas du tout que l’Etat se mêle de ces affaires d’énergie ni d’en débattre, IL DEMANDE QUE çA MARCHE: il faut d’urgence rendre à l’industrie chargée de nous approvisionner pleine liberté pour le faire. A défaut, un terrible jeu de massacre nous attend.

Commentaires

Pour trouver réponse logique à ce qui rejoint votre article du jour, je me dis ces responsables sont tous tombés aux mains de gens sectaires,scientologues ou je ne sais quoi d’autres. Sinon comment expliquer des raisonnements aussi ilogiques de leur part et aussi changeants comme l’histoire du recyclages qui fait construire à la limite des bunkers pour préserver des moloks qui ne sont pas tous pareils, qui demandent plusieurs entreprises qui vont surcharger des routes déjà bien encombrées et qui soudain grâce aux taxes diverses ou c’est là la grande rigolade, les gens trient exactement comme avant le 25 décembre de l’an 2011
On se fout de nous carrément pour une fois je ne serai pas polie du tout ou alors les logiciels les ont pris en otage et de peur de paraitre stupides y’en a plus un qui ose dire stop à la déconnologie
Certains éclairés avaient dit, attendez qu’il fasse très froid, qu’il y ait de la neige, là enfin ils redescendront peu à peu sur terre. On est tenté d’y croire et votre article va dans le bons sens

Écrit par : lovsmeralda | 15/12/2012

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Le dernier tour de la terrifiante Nature

Elle nous a envoyé l’été dernier un message très menaçant, qui visiblement n’a pas été compris chez les Hommes: les fontaines de gaz de l’Arctique :=((

Je vais donc détailler ici en quoi consiste le phénomène et pourquoi ce message est catastrophique.

A la fin de la dernière glaciation, vers -14’000 ans, l’océan mondial était à 110 mètres au-dessous du niveau actuel: toute la zone côtière circumpolaire nord était donc constituée de pergélisol formé largement d’ex-marécages gelés, contenant en grandes quantités du gaz de marais prisonnier de la glace; il faut savoir que les gaz dégagés par les végétaux en train de pourrir ne vont pas se dissoudre dans l’eau, mais que sous forte pression et en gelant, ils se sont faits emprisonner; on a alors affaire essentiellement à des hydrates de méthane et d’autres hydrocarbures légers ou clathrates; tant que la glace ne fond pas, les clathrates peuvent subsister des millions d’années. On en a trouvé, qui par cm3 dégagent 164 cm3 de gaz; le volume de gaz total, économiquement inexploitable, présent sur le sol océanique sous forme de clathrates, représente dans les 10’000 fois le volume total des réserves de pétrole connues.

Quand l’océan mondial s’est mis à monter, le pergélisol a d’abord été en contact avec de l’eau de mer très froide, la plupart de l’année aussi avec de la glace; les clathrates n’ont pas fondu. Pour être parvenus jusqu’à nos jours, il a fallu que l’eau de mer qui recouvre ces fonds marins reste à 0°C ou légèrement au-dessous, et que la banquise couvrant la région empêche tout réchauffement de l’eau en contact avec les fonds. Avec le réchauffement climatique et la fonte de plus en plus massive de la banquise, le soleil parvient maintenant à réchauffer l’eau de surface; sitôt qu’elle atteint +4°C, elle est à son maximum de densité et coule: il s’est établi ainsi un retournement de l’eau de la zone côtière et donc un apport de chaleur sur les fonds marins: les clathrates se sont mis à fondre et donc à dégager leur gaz. Celui-ci présente un effet de serre de 72 fois celui du CO2; ces données prolongent l’article Danse-au-bord-du-gouffre .

Ce gaz est trop diffus pour être exploitable et sur les immenses surfaces mises ainsi à la fonte des clathrates, nous sommes maintenant en présence d’une surmultipliée de l’effet de serre, qui sera impossible à stopper; nous devrions évidemment cesser toute émission de CO2, pour qu’il n’y ait pas amplification du phénomène, mais selon toute vraisemblance, il est déjà trop tard: le réchauffement climatique s’auto-amplifie massivement. 

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ETHIQUE ? Rien à en faire !

Quand un ingénieur imagine, propose, planifie, construit et fait vendre un DISPOSITIF, celui-là a trois conditions fondamentales à remplir pour être éthique:

– 1. il doit FONCTIONNER.
– 2. il doit être utile, qu’il puisse être mis à disposition à un prix concurrentiel; là l’ingénieur doit confier son bébé à un fabricant, avec du marketing, des financiers et un réseau de distribution …
– 3. il ne présente aucun effet nuisible sur ses usagers et sur l’environnement; là l’ingénieur doit faire intervenir des spécialistes en dehors de ses compétences, médecins, biologistes, climatologues …

§ Quand un physicien compétent étudie une matière de son domaine, il ne doit pas seulement tenir compte des quantités (pour l’énergie, par exemple en KWH), mais aussi tenir compte des grandeurs dérivées premières (les puissances, en MW), dérivées secondes (les calendriers d’usage de ces puissances) ou dérivées troisièmes (les calendriers de mise en service ou hors service) , au minimum.

§ Mes propositions, pour tenir compte de toutes ces contraintes: voir les articles Une unique voie royale et Radioactivité: une fraude scientifique en a exagéré les risques.

§ Le mauvais exemple vient de haut; voir l’article Une décision inapplicable. Les autorités fédérales se sont discréditées, à prendre (dans un domaine de l’ingénieur et du physicien !) des décisions inapplicables …

§ Dans le domaine de l’information il règne ces temps une belle pagaille énergétique, parce qu’il y a constamment violation de l’éthique de l’ingénieur ou des règles fondamentales en physique! Comme exemples, je citerais deux articles parus dans un grand journal romand:

– Mardi 27.11.2012 «Fribourg court-circuite la sortie du nucléaire».
A ces travaux d’ingénieur, on a mêlé le peuple suisse, qui ne sait plus à quel saint se vouer: des votes hésitants (une moitié pour, une moitié contre), sur des propositions qui se révèlent catastrophiques sur le plan financier ou sur le plan pratique. Une minuscule majorité de hasard, réunie dans un sursaut de lucidité fribourgeoise, a dit NON: elle n’a pas voulu de la politique du pire … Et M. Bernard Wuthrich de faire une place prépondérante aux écolos (selon eux le peuple a mal voté … l’ordre devra donc venir d’en haut), qui n’ont pas vu qu’il ne pourra pas y avoir de sortie du nucléaire, pas de transition énergétique, plus de décisions menant vers des désastres pratiques.

– Mercredi 28.11.2012 «Le thorium, l’atome pas si vert que ça».
Des considérations de haute finance délirantes: pour se procurer des usines électriques fiables, sans CO2 à l’exploitation, sur lesquelles on peut compter dans le froid, dans la nuit et quand toutes les autres sources faiblissent ou tarissent, on y aurait mis beaucoup trop d’argent; ce ne serait pas rentable: il n’y a pourtant pas d’autre source d’énergie disponible avec ces propriétés réunies; pour ces besoins vitaux et environnementaux, on doit pouvoir aussi ne compter que sur ses propres forces, SANS IMPORTATIONS massives.
Le nucléaire, sur tous ces aspects, EST SANS AUCUNE CONCURRENCE PLAUSIBLE: Mme Isabelle Chevalley et M. Pierre Bonnard ne veulent pas le voir … et ce qu’ils proposent mène tout droit vers  la Danse au bord du gouffre.

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Chauffage électrique

Lettre de lecteur.


Objet : article de Martine Clerc dans 24 Heures du  26.11.2012 
« De Quattro craint pour sa loi après le non de Fribourg »


 
Restrictions d’électricité : le tournant? 
Les Fribourgeois ont refusé d’interdire  le chauffage électrique. Egoïsme ou légitime défense, à 100’000 Fr la facture ? Gardons le sens des proportions : le chauffage est certes un gros consommateur, 42% avec l’eau chaude, de toute l’énergie en Suisse, surtout du mazout et du gaz. Mais le chauffage électrique ne fait que 4.6  % de la consommation d’électricité, soit moins de 1.2 % de l’énergie totale. Et sans cheminée. Le sentiment d’une interdiction excessive a été partagé bien au-delà  des propriétaires visés, pas assez nombreux pour faire le vote. Ceux qui veulent sortir vite du nucléaire et des fossiles, proposent essentiellement des restrictions d’énergie et des taxes. Les énergies renouvelables ne peuvent pas prendre le relais si rapidement. Ou à des coûts et des atteintes au paysage considérables (éoliennes). Avec cette logique de restrictions, il en faudra donc bien d’autres. Chacun voit l’engrenage se mettre en place. Quelles seront les prochaines interdictions : les radiateurs mobiles, les lave-linge, les lave-vaisselle, les saunas, la télévision,…? Les partisans des restrictions n’annoncent pas franchement la couleur. L’opinion se méfie du double langage qui consiste à déclarer d’un côté que les énergies alternatives peuvent  tout résoudre sans restrictions et de l’autre qu’il faudra bien « faire un effort » pour prendre le tournant…Les citoyens sont pragmatiques : ils sont d’accord avec un développement raisonnable des énergies renouvelables, mais pas avec un rationnement de l’énergie ou des sacrifices financiers disproportionnés.

Jean-François Dupont, Pampigny, le 29.11.2012

Voir Chauffages électriques et CO2

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La politique du pire

L’initiative « Sortir du nucléaire » a été déposée ce jour auprès de la Chancellerie fédérale. C’est regrettable, mais il faudra voter NON: elle manque de sérieux.

A ma grande épouvante, il y a parmi le comité d’initiative des ingénieurs, qui donc figurent parmi ceux qui ne savent pas calculer: l’initiative est fondée sur 5 croyances, truffées d’informations fausses et de fantasmes . Cette initiative présente deux pieds d’argile:

1) le danger imaginaire de la radioactivité de bas niveau;

2) l’impossibilité manifeste pour une Société moderne de se contenter (avant très longtemps) des énergies renouvelables.

Le fait est que le combat des Verts contre l’énergie nucléaire amène à émettre massivement du CO2, comme au Japon ou en Allemagne; la chancelière de ce pays ayant une formation en physique, elle a de toute évidence pratiqué la politique du pire: «stoppons les réacteurs nucléaires – on verra bien ce qui va se passer»; il s’y passe par conséquent la même chose partout, à savoir une augmentation massive de consommation de fioul, de gaz naturel ou de charbon; concédons que ce n’était pas l’objectif des signataires …
Il me semble que la petite Suisse, enclavée au milieu d’une Europe (qu’elle a mise de mauvaise humeur, avec ses histoires de banques et de fisc), ne devrait pas se risquer dans cette même politique du pire: la directive de l’UE interdisant les exportations d’énergie, en cas de pénurie, est déjà prête … Car il n’y aura dans ce cas évidemment en Suisse plus du tout d’importations; sur les risques  bien réels que nous courrons, je recommande de relire l’article du 6.7.2012, Parasitisme romand et  vaudois

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La loi sur l’énergie fribourgeoise (en projet) se trompe de cible !

Lettre de lecteur:

Une interdiction absurde 

Défendant la loi sur l’énergie, le député Nicolas Rime a abusivement lié sortie du nucléaire et chauffages électriques (La Liberté du 12 novembre)! Analysons les types de chauffages: pour se chauffer, quelle que soit la source d’énergie, un mégajoule reste toujours un mégajoule; par contre, les émissions de gaz à effet de serre, et tout spécialement celles de CO2, dépendent fortement de cette source.

Se chauffer au mazout représente des émissions de 81 g de CO2 par MJ (mégajoule); en Suisse, le chauffage des habitations brûle 2,5 millions de tonnes de mazout par an, soit 105,4 PJ/an (pétajoules, ou milliards de MJ par an), ce qui émet 8,54 MtCO2/an (millions de tonnes de CO2 par an); se chauffer au gaz représente 59 g de CO2 par MJ, et les chauffages domestiques brûlent 1 milliard de m3 de gaz par an, soit 41,2 PJ/an, ce qui émet 2,43 MtCO2/an; se chauffer à l’électricité représente seulement 38 g de CO2 par MJ, et les chauffages électriques des ménages consomment 2,78 TWh/an (milliards de kWh) d’électricité, soit 10 PJ/an, ce qui émet 0,38 MtCO2/an.

Mazout et gaz dans les chauffages domestiques sont responsables à eux deux d’émissions de 11 MtCO2/an, soit plus de 27% des 40 MtCO2 d’émissions totales annuelles de CO2 de la Suisse! De leur côté, les chauffages électriques domestiques représentent moins de 1% de ce total. Si l’on veut vraiment interdire quelque chose ayant un impact sur l’environnement, il me semble qu’avec ce projet de loi fribourgeoise sur l’énergie on se trompe de cible. L’ouvrage est donc à remettre sur le métier…

Christophe de Reyff

Pensier, le 13 novembre 2012

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Le soleil disponible est mal utilisé !

L’énergie n’est pas ce qui préoccupe nos responsables en premier !  Dans une Commune suisse, on trouve de temps en temps une modification de plan directeur (documents superbes), partie de plan d’aménagement du territoire. Les propriétaires se réjouissent de faire fortune en vendant ou rentabilisant leur terrain, le promoteur se réjouit de faire du chiffre d’affaires et la Municipalité voit d’un bon oeil venir de nouveaux bons contribuables, générateurs d’impôts et de taxes; la Commune gagne en importance !

Pour modifier un peu le cours des choses dans le sens d’une meilleure survie à long terme, je propose d’introduire systématiquement une évidence dans la réglementation, à défaut qu’on la trouve dans la loi:

«La conception des bâtiments neufs est telle, qu’ils n’ont pas besoin d’autre source d’énergie que le Soleil»

La principale conséquence de cette proposition est de devoir orienter les nouvelles constructions vers le soleil, ce qui en soi n’est absolument pas pénible, et de devoir augmenter très légèrement la surface, pour faire place à un gros réservoir d’eau saisonnier posé au sol. Dans le futur, on pourra demander qu’un bâtiment produise chaleur et électricité en abondance, mais si l’on résout déjà le problème du chauffage durable à 100%, nos dépenses en énergie seront réduites de moitié …

C’est de la musique d’aujourd’hui ! Voir comment faire chez:   www.jenni.ch

Maison Oberburg

Immeuble d’habitation à 8 appartements à la Lochbachstrasse, CH-3414 Oberburg bei Burgdorf: les habitants sont heureux, la facture de chauffage est payée d’avance, dans les prix de l’année de construction …

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Eloge du nucléaire durable

Comme les calculs de l’article Pénuries de 70% l’ont montré, les énergies nucléaires font sans aucun doute possible partie des indispensables, si notre Société n’a pas envie de se retrouver avec le chauffage et avec les transports de l’an 0, le jour d’après la fin des dépenses en énergies fossiles; le nucléaire seul a un potentiel suffisant, pour faire face dans des délais raisonnables aux besoins durables.

Les énergies renouvelables ont aussi un fort potentiel, sous la forme de bâtiments neufs, construits de manière adéquate; à savoir qu’ils doivent être orientés judicieusement vers le soleil maximal disponible, avec un accumulateur de chaleur saisonnier placé au centre et avec la surface correspondante de panneaux thermiques sur le toit. L’expérience a montré que sans contrainte étatique fédérale, les Cantons et les Communes n’ont pas fait le nécessaire, légal et réglementaire, alors que la rentabilité de ces techniques – SANS SUBVENTIONS – est démontrée.

Mais les habitants doivent disposer d’électricité approvisionnée de manière sûre, doivent pouvoir compter dessus jour et nuit et tout spécialement l’hiver: il n’y a que les centrales nucléaires et les grands barrages hydrauliques pour offrir cette garantie. C’est pourquoi je fais l’éloge du nucléaire durable. Ce sont des choses connues depuis des années: lire Isotopes fertiles, dans les résidus nucléaires: de l’or en barre…  Le nucléaire sera durable. Malheureusement pour ces techniques nucléaires, elles dépendent de permissions étatiques à toutes les étapes, depuis la science, en passant par les techniques, les calculs, les simulations et le développement; ce n’est pas vraiment le moment de « sortir du nucléaire » ! …

 *  *  *

NB:  Ce qui attend notre Suisse sans pétrole, sans gaz et sans nucléaire

1. Habitations

Hutte celtique

Source: http://www.arbre-celtique.com/etude/02-societe/organisation/organisation.php

2. Transports

 2620958446

Source:    http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/commerce-8016.htm

3.      Population suisse en 2050 estimée, comme en l’an 0: environ 200’000 habitants;  on peut alors se demander à bon droit: «et les autres 7’800’000, que seront-ils devenus?»
Source:    http://www.planetoscope.com 

                                                                  *  *  *

Écrit par : courageditil | 18/11/2012 :

A propos du point 3, on pourrait dire qu’il est possible que l’absence de pétrole, de gaz et d’autres importations ne nous ramènerait pas forcément à l’an zéro; admettons par exemple qu’on prenne pour référence le 16ème siècle, où les rigueurs du climat ont été extrêmes: la population suisse était d’environ 1’200’000 habitants (wikipedia dixit), juste 15% de la population actuelle – ce ne serait plus grand monde … Il est aussi vrai que les autoroutes seraient probablement vides de chauffards !

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Une décision inapplicable

La peur sans fondement de la radioactivité est en train de faire de très gros dégâts (mot-clé: fraude scientifique de Hermann Joseph Muller, prix Nobel 1946, voir Radioactivité: une fraude scientifique en a exagéré les risques). Au lieu de combattre cette peur et de planifier l’exploitation énergétique de nos déchets nucléaires, la Confédération s’embourbe.

On entend parler ces jours d’examen des trains régionaux suisses: les responsables pensent, que comme d’habitude, l’Office fédéral des transports (OFT, département DETEC de Mme Leuthard) n’y pourra rien, qu’ils pourront continuer à exploiter tranquillement leurs lignes de chemin de fer; à leur place, je me méfierais: la consommation électrique des trains va faire partie des productions très convoitées en hiver, par un autre office du même DETEC, l’office fédéral de l’énergie (OFEN).

En effet, la sortie du nucléaire est une décision de la Confédération inapplicable, pour une raison toute bête: il n’y a pas assez de soleil en hiver et en mi-saison, pas de sources renouvelables disponibles; les accumulations d’électricité possibles sont misérablement insuffisantes et gaspilleuses. Financièrement parlant, les baronnies de l’électricité en train de se faire ruiner ont comme propriétaires cantons et communes …
Documentation de ceux qui n’ont RIEN COMPRIS et croient pouvoir appuyer la sortie du nucléaire:
http://www.hebdo.ch/a_doris_leuthard_164448_.html

L’Allemagne est le contre-exemple de ce qu’il ne faut pas faire: elle planifie ou construit ces temps 23 usines électriques à charbon et 90 usines à gaz – car le soleil et le vent ne permettent pas d’assurer l’approvisionnement en hiver … une mise en dépendance du pays et de l’Europe … une pollution redoublée au CO2 …

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Centrale électrique au charbon 1’100 MW moderne, image du catalogue internet d’Alstom, produisant dans les 5 millions de tonnes de CO2/an, en brûlant plus de 1’000 tonnes de charbon par heure …
Documentation allemande   http://de.wikipedia.org/wiki/Kohlekraftwerk

Autre exemple: centrale électrique à gaz à cycle combiné 1’000 MW (modèle KA13E2 d’Alstom).
Plus de 100’000 m3 de gaz/heure, soit aussi plus de 100’000 m3 de CO2/heure …
Documentation allemande
http://www.kraftwerk-irsching.com/pages/ekw_de/Kraftwerk_…

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 d’où est tirée l’image de l’usine expérimentale d’Irsching à 560 MW et                                         60% de rendement (!)

Pris à la gorge, l’OFEN va racler tous les fonds de tiroirs de la production électrique (la consommation des petits trains aussi !), pour tenter l’impossible: se passer des 3’200 MW de nucléaire en hiver – au prix d’augmenter massivement en Suisse, avec des usines électriques à gaz et des norias de bus, notre dépendance au pétrole et au gaz. Ce faisant, l’OFEN est tout-à-fait hors d’état de proposer la moindre mesure pour contrer une pénurie de pétrole ou de gaz, autre que du rationnement: une véritable catastrophe, si les robinets allaient se fermer vraiment …  

Commentaires

ECELLENT,SUPER que du bonheur en vous lisant ce matin, je me sens dopée pour toute la journée
TOUTE BELLE JOURNEE POUR VOUS

Écrit par : lovsmeralda | 29/10/2012

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Gaspiller ou exploiter les déchets nucléaires ?

Note de la rédaction.

Il y a sur le plan technique plusieurs solutions concrètes pour traiter les déchets nucléaires en toute sécurité: on nous ment donc effrontément depuis des années, en prétendant qu’il n’y en aurait pas. Il y a encore pire, voir « Danse au bord du gouffre ».

Dans la nature, tout le monde rencontre tout le temps toutes les substances radioactives imaginables; généralement en traces, mais par exemple dans le granit des Alpes ou sur certaines plages exotiques, en quantités appréciables, mais inoffensives. Nos spécialistes ont choisi l’option de garder le combustible nucléaire usagé, provisoirement sous emballages d’origine (du Zirconium, qui fond à 1’855°C et qui résiste bien à l’eau très chaude). Nos autorités, au lieu de le faire exploiter, proposent de l’enterrer profondément en l’état, bien emballé mais concentré, sans autres explications; la pire de toutes les options: en réutilisant ces soi-disant déchets, il y a pour environ 2 millions de Fr. d’électricité vendable à en tirer par Kg, ce qui en passant permettra de les détruire. C’est connu depuis plus de 10 ans; lire « Le nucléaire sera durable ».

On mesure donc combien la controverse sur les déchets nucléaires est absurde, fabriquée politiquement de toutes pièces, en ne choisissant pas une bonne option pour les traiter; ceci en plus du fait qu’ils deviendront inoffensifs naturellement avec le temps. Démonstration rigoureuse par notre expert en calculs:

Lettre de lecteur

Des déchets nucléaires encombrants, vraiment ?

«Pas dans mon jardin», c’est le message que l’article de F. Modoux (LT 13 octobre) veut faire passer, en rappelant que, par deux fois, le Demi-canton de Nidwald a rejeté un projet de stockage de déchets radioactifs sur son territoire. Il eût fallu préciser que, par deux fois, la Commune de Wolfenschiessen, sur le territoire de laquelle aurait été enfouis des déchets, a pourtant accepté le projet, par 54,4% des voix le 25 juin 1995 (en compagnie de 4 autres communes sur les 11 de Nidwald) et même par 55,6% des voix (629 oui et 503 non) le 22 septembre 2002. Il faut aussi corriger ceci : les installations de stockages souterrains qu’envisage la Nagra sous le Plateau suisse ne sont pas à 100 m, mais entre 400 à 900 m sous la surface dans des roches argileuses qui sont stables depuis des millions d’années. La crainte récurrente évoquée d’une possible remontées des isotopes radioactifs à la surface est basée sur une méconnaissance des faits physiques.

À Oklo au Gabon, existe une mine d’uranium quasiment à ciel ouvert. Intrigués par des anomalies dans la distribution des abondances isotopiques de l’uranium, les physiciens se sont aperçu en 1972 que ce site a fonctionné spontanément comme un ensemble de vrais réacteurs nucléaires naturels durant 400’000 ans avec des réactions de fission nucléaire en chaîne autoentretenues, de façon sporadique, au gré de conditions hydrogéologiques changeantes et favorables. On y a découvert des traces de produits de fission et des isotopes descendant des produits de fission d’alors, signature indubitable du phénomène d’une fission nucléaire naturelle. Ces éléments toujours à leur place n’ont migré que de quelques centimètres et non pas sur des centaines de mètres, bien que 1,7 milliard d’années se soient écoulées depuis. Imaginons nos lointains descendants qui par hasard feraient un forage qui traverserait un dépôt souterrain complètement oublié. Ils découvriraient dans les carottes une section un peu plus radioactive de matières diluées et vitrifiées qui correspond à l’épaisseur d’un volume de stockage traversé, l’analyseraient et assez rapidement comprendraient qu’ils ont transpercé un stock déposé là par leurs ancêtres. Il n’y aura pas lieu de s’en alarmer outre mesure.

 Christophe de Reyff, Pensier (FR), le 18 octobre 2012

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