ETHIQUE ? Rien à en faire !

Quand un ingénieur imagine, propose, planifie, construit et fait vendre un DISPOSITIF, celui-là a trois conditions fondamentales à remplir pour être éthique:

– 1. il doit FONCTIONNER.
– 2. il doit être utile, qu’il puisse être mis à disposition à un prix concurrentiel; là l’ingénieur doit confier son bébé à un fabricant, avec du marketing, des financiers et un réseau de distribution …
– 3. il ne présente aucun effet nuisible sur ses usagers et sur l’environnement; là l’ingénieur doit faire intervenir des spécialistes en dehors de ses compétences, médecins, biologistes, climatologues …

§ Quand un physicien compétent étudie une matière de son domaine, il ne doit pas seulement tenir compte des quantités (pour l’énergie, par exemple en KWH), mais aussi tenir compte des grandeurs dérivées premières (les puissances, en MW), dérivées secondes (les calendriers d’usage de ces puissances) ou dérivées troisièmes (les calendriers de mise en service ou hors service) , au minimum.

§ Mes propositions, pour tenir compte de toutes ces contraintes: voir les articles Une unique voie royale et Radioactivité: une fraude scientifique en a exagéré les risques.

§ Le mauvais exemple vient de haut; voir l’article Une décision inapplicable. Les autorités fédérales se sont discréditées, à prendre (dans un domaine de l’ingénieur et du physicien !) des décisions inapplicables …

§ Dans le domaine de l’information il règne ces temps une belle pagaille énergétique, parce qu’il y a constamment violation de l’éthique de l’ingénieur ou des règles fondamentales en physique! Comme exemples, je citerais deux articles parus dans un grand journal romand:

– Mardi 27.11.2012 «Fribourg court-circuite la sortie du nucléaire».
A ces travaux d’ingénieur, on a mêlé le peuple suisse, qui ne sait plus à quel saint se vouer: des votes hésitants (une moitié pour, une moitié contre), sur des propositions qui se révèlent catastrophiques sur le plan financier ou sur le plan pratique. Une minuscule majorité de hasard, réunie dans un sursaut de lucidité fribourgeoise, a dit NON: elle n’a pas voulu de la politique du pire … Et M. Bernard Wuthrich de faire une place prépondérante aux écolos (selon eux le peuple a mal voté … l’ordre devra donc venir d’en haut), qui n’ont pas vu qu’il ne pourra pas y avoir de sortie du nucléaire, pas de transition énergétique, plus de décisions menant vers des désastres pratiques.

– Mercredi 28.11.2012 «Le thorium, l’atome pas si vert que ça».
Des considérations de haute finance délirantes: pour se procurer des usines électriques fiables, sans CO2 à l’exploitation, sur lesquelles on peut compter dans le froid, dans la nuit et quand toutes les autres sources faiblissent ou tarissent, on y aurait mis beaucoup trop d’argent; ce ne serait pas rentable: il n’y a pourtant pas d’autre source d’énergie disponible avec ces propriétés réunies; pour ces besoins vitaux et environnementaux, on doit pouvoir aussi ne compter que sur ses propres forces, SANS IMPORTATIONS massives.
Le nucléaire, sur tous ces aspects, EST SANS AUCUNE CONCURRENCE PLAUSIBLE: Mme Isabelle Chevalley et M. Pierre Bonnard ne veulent pas le voir … et ce qu’ils proposent mène tout droit vers  la Danse au bord du gouffre.

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