Le canular du siècle, son petit nom: CO2  …

De source scientifique sûre [1], on sait depuis 2014 que le CO2 n’a pratiquement aucun effet de serre, donc pas de rôle dans un réchauffement global, dans l’évolution du climat: la Nature ne fonctionne pas, comme doctement rapporté avec persévérance par les climatologues de l’ONU. La Planète survivra – même avec encore plus de CO2 mis dans l’atmosphère par l’humanité !

Pourquoi se risquer à parler dès le 1er janvier 2019 de ce gaz autrement qu’en sciences? Pour éviter l’instauration, la Société ayant pris au sérieux cette mystification, d’une tyrannie croissante.

§ Êtes-vous de bonnes poires du canular du siècle sur le CO2 – ou simplement des victimes, ou des témoins muets – ou des complices intéressés, des prédateurs, ou des auteurs ? Comment qualifier ceux qui devraient en principe savoir lire de la physique, reconnaître le canular – et pourtant sont une foule à parler de l’urgence qu’il y aurait à décarboner ? Incompétents ou pervers ? Journalistes échotiers sans véritable culture scientifique ou experts en désinformation ? Dirigeants opportunistes, gestionnaires déloyaux ou escrocs de haut vol ? Que faire pour stopper la gigantesque escroquerie internationale du siècle, à base de CO2 ? Celle de Bernard Madoff était minuscule, à côté !  Se méfier des bons apôtres en faveur de la planète: à chaque fois que leurs prêches, fondés sur le dit canular du siècle, sont accompagnés de millions ou de milliards de soi-disants investissements ou de subventions, vous chaussez les souliers des bonnes poires [2] …

… ses effets:

§ Economiser des combustibles ou des carburants fossiles est évidemment sensé, car ils ne sont que très lentement renouvelables; mais taxer le CO2 en se référant au canular du siècle (!): autant avoir le courage d’appeler ça un impôt supplémentaire. Interdire l’usage d’électricité pour se chauffer, de charbon, de pétrole ou de gaz est abusif, dans la mesure où les moyens de les remplacer ne peuvent pas ou ne sont volontairement pas utilisés; exemple au village: l’exploitation-alibi de la chaleur solaire pour des bâtiments neufs (pas accumulée pour l’hiver) – et l’oubli du froid hivernal (pas accumulé pour l’été) – à Echichens [3] !

§ Songer à une transition énergétique semble raisonnable – une fois la réflexion débarrassée du canular du CO2; mais il y a tous les effets secondaires nocifs, comme par exemple la chute prévisible du niveau de l’électricité actuelle (en Suisse à ~ 60% dans le meilleur des cas) et de la sécurité des approvisionnements – ou les effets (pas étudiés) des éoliennes sur la météo, dont la sécheresse [4]. Il y a aussi la baisse de qualité des sources d’électricité: se méfier des sources intermittentes, aléatoires, non pilotables; le calcul de leurs coûts doivent comprendre ceux des black-outs [5] qu’on leur devra et aussi ceux des usines à gaz de remplacement …

§ Seule une petite minorité pourra bénéficier de chauffages à pompe à chaleur ou de véhicules électriques – à cause de la rareté prévisible inopportune du courant et de la cherté inévitable des batteries … Mais à cause du canular du siècle, l’industrie automobile s’est lancée tête baissée dans des développements (par milliards d’€ ou de $) de véhicules électriques.

… et le verrouillage des moyens de sauvetage:

§ Se méfier des ennemis du nucléaire: ils sont en conflits d’intérêts (les plus fervents sont financés par des énergies concurrentes); or les dangers de la radioactivité sont maîtrisables: les invoquer est donc tromperie [6], autant que la soi-disant durabilité des déchets – qu’on sait exploiter ou détruire quand on s’en donne la peine; il y a plus de 20 ans qu’on saurait  le faire [7].

§ Mais pour s’y lancer, il ne faut pas installer durablement de très populaires ministres de l’énergie, socialistes ou sans formation scientifique … En plus d’une sotte « sortie du nucléaire », ces dirigeants ne savent manifestement pas faire la différence entre une vraie transition énergétique et une impasse.

Bibliographie

1. Travaux du Pr. Franz-Karl Reinhart, physicien. Biographie:  CO2, une chimère climatique   Textes:    CO2 et effet de serre

2. Subventions 2017 aux énergies renouvelables en Suisse; voir la Bibliographie. Toutes les installations n’ayant pas été listées, c’est beaucoup plus que 577 millions CHF …

3. Loi cantonale sur l’énergie, bafouée à Echichens; comment forcer les gens à se chauffer au gaz …

4. Réchauffement et sécheresse provoqués par les éoliennes.

5. Black-out en Australie du Sud.

6. Fraude en 1946 (à propos de radioactivité) du Prix Nobel Hermann Joseph Müller. Voir la documentation citée à la fin de l’article.

7. Détruire sans peur les déchets nucléaires.

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 1er janvier 2019

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Influencer le climat global: la grande illusion !

La concentration en CO2 ne joue pratiquement aucun rôle thermique particulier dans la troposphère. L’humanité ne peut donc, à l’aide de ce gaz, influencer le climat global – que ce soit ou non, volontaire ou accidentel. 

Définition courte de l’effet de serre : « C’est une interprétation des résultats obtenus en résolvant l’équation de transfert radiatif. »; auteur Pr.Jean-Louis Dufresne, 27.3.2017.

Cette définition semble bien contenir une erreur de conception: les flux de transferts d’énergie quittant la surface de la Terre (en dehors des photons réfléchis ou diffusés, utilisant les fenêtres optiques) ont lieu par conduction de chaleur ou par mouvements dans l’atmosphère surtout, et non pas par radiations infrarouges IR. Or l’atmosphère, aux pressions rencontrées dans la troposphère, est formée de gaz répondant tous à l’équation des gaz parfaits, CO2 y compris. Pour qu’il y ait effet de serre dans la troposphère, il faudrait qu’il y ait des transferts importants par IR: or c’est impossible, car l’atmosphère est opaque aux IR … Il faut comprendre que les photons IR émis par la surface sont aussitôt absorbés par une molécule d’un des gaz parfaits, transformés en chaleur, évacuée par conduction vers le haut: il ne peut y avoir d’effet de serre significatif dans toute la troposphère.   

Donc l’évacuation de chaleur aura lieu d’ordinaire immanquablement de bas en haut, de la surface plus ou moins chaude vers la tropopause à environ -55°C, par conduction ou par mouvements dans l’atmosphère, sans que la concentration en gaz à plus de deux atomes y joue le moindre rôle particulier, en dehors des effets de condensation en gouttes ou en cristaux, par exemple de l’eau ou de l’acide sulfurique.

L’humanité, avec ses émissions de CO2, n’a donc jamais eu la moindre influence sur le climat global. 

Documentation: La Terre est une planète – pas une serre !

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 14 novembre 2018

Commentaire

Le Pr. Edouard Bard a aussi fourni une définition très claire de l’effet de serre, page 46 du document de titre « Bac to basics: l’effet de serre », La Recherche, hors-série n° 3, 2007, 46-53. Liens: biographie   Effet de serre

Citation de la page 46: « … La surface terrestre réémet un rayonnement infrarouge vers l’atmosphère. Or plusieurs composants chimiques de celle-ci absorbent les infrarouges, puis les réémettent dans toutes les directions. Une partie retourne vers la surface terrestre, laquelle s’échauffe encore un peu plus: c’est l’effet de serre. … »

L’erreur est de croire à la réémission de ces infrarouges dans toutes les directions: en réalité, ces molécules devenues excitées ont immédiatement transmis leur énergie, lors de chaque collision avec des molécules voisines (et qui va définir la température T du volume de gaz parfait dont elles font partie), de sorte qu’il n’y aura plus à disposition l’énergie d’une telle réémission … L’effet de serre était une fausse bonne idée !

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 18 janvier 2019

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La Terre est une planète – pas une serre !

La présente étude, sur les mécanismes physiques de l’atmosphère, est destinée au public francophone le plus vaste possible, intéressé par l’effet de serre. Cet effet est attribué depuis quelques décennies au CO2, entre autres gaz, et concernerait toute la Planète; une vérification simple, en physique, montre que c’était une profonde erreur …

Documentation indispensable

 § Température selon l’altitude

2018-07-25-terre-atmos

Schéma mesuré en France

§ Pression selon l’altitude

2018-07-25-terre-press

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Altimètre  Schéma mesuré en France

§ Fenêtres optiques atmosphériques

2018-07-25-terre-transpar

 Source: NASA

*   *   *

Suivre une ligne sûre. Dans nombre de schémas que j’ai vus en climatologie, on y trouve souvent présentés en W/m2 de la même façon les flux de rayonnements ou les flux de chaleur – c’est peut-être pourquoi a émergé l’idée du principe de l’effet de serre, loin de la thermodynamique. La complexité des descriptions fait perdre de vue la grande ligne à suivre, pour les comprendre et les vérifier. L’idée est ici de simplifier au maximum le modèle très général du climat, en détaillant le rôle décisif de notre source de chaleur et de lumière: le Soleil. Comme il s’agit aussi d’éclaircir le rôle des gaz dits « à effet de serre » (constitués de molécules de plus de 2 atomes, au spectre d’absorption/émission infrarouge IR très étendu, alias ici « gaz à grosses molécules »), on va se limiter ici à prendre des instantanés de fonctionnement d’une colonne atmosphérique à midi.

Limitation de l’étude; on ne va considérer que la portion de l’atmosphère qui nous concerne directement: la troposphère, dont le sommet, la tropopause, est en général vers la température de -55°C, avec un gradient linéaire connu de l’ordre de -0.65°C par 100 mètres d’altitude croissante depuis le sol (aux latitudes de l’Europe !): c’est un phénomène connu depuis longtemps, qui représente une moyenne d’un transfert de chaleur, de source chaude vers source froide. C’est aussi dans cette zone qu’on trouve la plupart des phénomènes de la météo courante. La troposphère est la zone où la densité de l’air est dans le domaine de validité de la loi des gaz parfaits (P x V) / T = constante.

On ne tiendra ici pas compte des bilans énergétiques, des accumulations faites sous forme de chaleur (transformations de phases de l’eau, ou d’eau chaude, ou d’eau très froide, ou de glace), sous forme de remplissage d’eau des barrages ou sous forme de chimie de la vie (photosynthèse et ses suites); ces accumulations introduisent des délais de réactions du climat; on devrait parfois aussi tenir compte des productions de chaleur venue du sol (volcanisme). Comme les accumulateurs sont aussi bien capables d’absorber de gigantesques quantités de chaleur et d’énergie, que d’en restituer, on les exclut de la présente étude – dans la mesure où leurs mécanismes sont indépendants des gaz à grosses molécules.     

Définitions:

1) Le climat local est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée.

2) Le climat terrestre global est la synthèse de tous les climats locaux; il résulte de la situation astronomique de la Terre, de la présence à la surface de grandes quantités d’eau dans ses états vapeur, liquide (71% de la surface sont des océans) et solide (glaciers et calottes), ainsi que de la présence de sols, le tout couvert d’une atmosphère faite d’un mélange de gaz parfaits.

§ Le soleil chauffe le sol: la source chaude. La source d’énergie principale qui détermine le climat terrestre est le rayonnement solaire, mélange plus ou moins stable de photons et de particules venant de notre étoile à ~150 millions de km; il existe d’autres sources de l’espace, minuscules, comme la Lune. Une partie de ce rayonnement parvient jusqu’au sol, par les fenêtres optiques atmosphériques (ou par les variations de champ électromagnétique).

Les photons absorbés par les objets du sol sont transformés en chaleur, qui va être communiquée aux gaz en contact immédiat avec le sol; le plus souvent, ce processus va entraîner beaucoup de turbulence … Parmi les rayonnements parvenus jusqu’au sol, ne se trouvent que très peu d’IR, l’atmosphère y étant opaque.

Nous avons ainsi identifié (en thermodynamique) la principale source chaude du modèle général: les effets au sol du Soleil.

§ L’espace absorbe toute l’énergie fournie par la Terre: la source froide. Selon la loi de conservation de l’énergie, la totalité de cette énergie entrante doit, soit être accumulée, soit repartir vers l’espace. La température T vers le sol (en °K, température de l’air, mesurée dans les conditions standard de stations de météorologie en °C+273.15), va être déterminée par la loi des gaz parfaits (loi bien vérifiée tant que la pression se trouve dans son domaine de validité, ce qui est le cas vers ~ 1 atm, plus de 1000 hPa). A noter qu’au-dessus de la tropopause, cette loi des gaz parfaits ne s’applique plus (pression de l’ordre de 220 hPa). A la tropopause, les photons qui repartent vers l’espace – énergie provenant du sol surtout par conduction thermique et par mouvements de  l’air, après traversée de l’atmosphère vers le haut – sont surtout de l’IR (délestage de chaleur, énergie de haute entropie donc, de gaz raréfiés, par rayonnements de très basse énergie).

Parce que l’atmosphère est largement opaque aux IR, le sol ne peut les recevoir qu’à courte distance. C’est ainsi que la Terre se débarrasse de l’énergie entrée ou de l’énergie tirée des accumulateurs, transformée en chaleur au sol, naturellement ou artificiellement. Ainsi est identifiée (en thermodynamique) la source froide du modèle général: l’espace, dans toutes les directions autres que celle du Soleil.

Remarque. Tout physicien qui se respecte trouvera le concept d’ « effet de serre » suspect: ce serait une portion de zone de la troposphère qui cèderait de sa chaleur par rayonnement au sol, donc à la zone la plus chaude de la troposphère, la source chaude … On peut imaginer un débit de chaleur vers le haut de la troposphère, variable selon la richesse du mélange de CO2 à l’air – cela reste à quantifier – mais aucune augmentation de température moyenne de la source chaude n’est possible en thermodynamique. Le flux des pertes de chaleur de la Terre vers l’espace ne sera pas touché par une modification du mélange de gaz parfaits, pas plus que le flux solaire vers la source chaude, ni la température qui en résulte au sol.

§ Perturbateurs de flux solaire. On observe des processus mettant en jeu des matières à présence non continue, dans l’atmosphère, jouant le rôle d’écrans, d’absorbeurs, de diffuseurs optiques ou de miroirs semi-transparents, pouvant changer d’état (eau sous formes non-vapeur, poussières ou cristaux, particules fines, brumes, nuages de gouttes d’eau ou d’acide sulfurique du volcanisme): leur présence modifie, affaiblit surtout, les rayonnements entrants, donc surtout la source chaude. Avec les nuages de gouttes, on observe un effet de ralentissement du flux de chaleur vers l’espace, pour autant que leur présence soit temporaire la nuit … car alors le jour le flux entrant est aussi ralenti.

Les autres interventions majeures sur la source chaude à considérer sont les changements de propriétés d’absorption par le sol de la lumière: il suffit que le sol se couvre de végétaux ou change de couleur, ou dans une région très habitée, par un bétonnage ou un goudronnage importants.

§ Pour vérification, un exemple

On aurait pu observer en 1818 – avec un appareillage comme celui de 2018 ! – dans un lieu désertique de l’hémisphère Nord, un volume V, à pression P=1013.25 hPa (=1 atm) du mélange d’air du lieu (78.084% d’azote, 20.946% d’oxygène, 0.934% d’argon, sans humidité et 280 ppmv de CO2; on néglige les 0.008 % des autres traces); on aurait mesuré à midi vers le solstice d’été une température T de l’air de 320.73 °K ±0.01°K (47.58°C), avec le soleil irradiant ce sol de 1000 W/m2 en UV et lumière visible: donc le coefficient d’absorption local du rayonnement solaire aurait été (par calcul, utilisant la loi de Stefan-Boltzmann et sa constante du même nom 5.67×10-8), de ~ 60%. Pourquoi choisir midi, le jour le plus chaud de l’année ? Pour que tous les effets thermiques principaux et tous les effets secondaires se manifestent.

Dans le même lieu désertique, physiquement inchangé, à la même heure au solstice d’été de l’année 2018, le mélange contient maintenant 412 ppmv de CO2 (ajout de 132 ppmv, qui ont remplacé autant d’oxygène), mais le CO2 est aussi un gaz parfait. Que devient T ? Avec un appareillage tout aussi précis, on observe 320.73 °K, température imposée par la source chaude et par les 600 W/m2 de chaleur inchangés, à évacuer par les gaz parfaits de l’atmosphère locale.

Remarque. Les gaz à grosses molécules ne peuvent que diminuer et non augmenter le flux solaire entrant: comme effet sur les fenêtres optiques atmosphériques, il y a interception des IR.

S’il y avait réchauffement , par exemple à 322 °K, c’est que la source chaude aurait changé et que l’on aurait affaire à 1016 W/m2 comme apport au sol, avec 60% de coefficient d’absorption inchangé – ou à un changement dans le paysage, coefficient d’absorption par le sol (apport solaire de 1000 W/m2 inchangé) modifié en 60.955%; on peut aussi avoir affaire aux deux sortes de modifications à la fois, chacune plus minime évidemment. Donc pour provoquer un réchauffement local, de très minimes modifications du flux solaire ou du paysage suffisent; cela ouvre des pistes sur ses causes en pays civilisés !

§ Soulagements, déceptions et travaux scientifiques futurs

1. L’humanité est peut-être responsable de réchauffements climatiques régionaux, mais très vraisemblablement, elle est beaucoup trop insignifiante, sur la vaste Terre, pour influencer le climat global. Ce ne sont pas ses 132 ppmv de CO2 qui vont réussir à le perturber.

2. Echapper à la prochaine glaciation aurait été merveilleux, si les gaz à grosses molécules, dont le CO2, avaient bien un effet de réchauffement climatique; 15’000 fois hélas, ce n’est pas le cas: il faudra que l’humanité s’adapte pour survivre … Illustration: une seule très grosse éruption volcanique, comme celle du super-volcan de Toba, a libéré en une fois il y a ~ 73’000 ans des quantités monstrueuses de CO2 (dégazage de 2800 km3 d’équivalents de roches + 800 km3 de cendres dispersées): une fois passés les effets des poussières et des nuages d’acide sulfurique, le CO2 n’a pas eu d’effet de frein sur la glaciation Würm … A l’époque, presque toute l’humanité a péri.

3. Il faut trouver maintenant par quels phénomènes physiques réels un réchauffement observé, par exemple en Suisse, est provoqué: il y a du pain sur la planche pour les physiciens, les météorologues et les climatologues.

Conclusion scientifique

La vérification en physique, d’un allégué effet de serre (provoqué par des traces de gaz à grosses molécules dans l’atmosphère, dont le CO2) sur le climat, aboutit à un non-sens thermodynamique. 

Bibliographie 

§ Météo de base      http://www.wikidelta.com/images/pdf/meteorologie-cours-de-base-deltaplane-avion-planeur-parapente.pdf   

NB: Wikidelta est un site suisse bénévole créé en 2008 par Nicolas Vuille avec comme objectif de réunir le plus d’infos possible concernant le deltaplane …

§ Cours de météorologie – ENPC  de David Pollack (INP Toulouse, ENM Météo France), mars 2013      http://cerea.enpc.fr/fich/support_cours/POLU1_2012-2013/ENPC_CH01_portrait_atm.pdf      

   Extrait de ce cours, détail important à propos des IR:  2018-08-22-ir

§   http://pascal.sca.uqam.ca/~sca5002/Presentations/1.Thermodynamique/01-ThermoLoi0.pdf    (SCA.UQAM: Université du Québec à Montréal, Groupe des Sciences de l’Atmosphère )

§   http://www.lmd.jussieu.fr/%7Ejldufres/exposes.html   de Pr. Dufresne  (LMD.JUSSIEU: Laboratoire de Météorologie Dynamique, Ecole polytechnique et universités)   … dont l’exposé du cours donné à l’Ecole des Mines de Rabat (2017), pour ses données:

        Température de surface d’une planète, échange radiatif et effet de serre    

        Profil vertical et thermodynamique de l’atmosphère   

§   Le CO2 redevient vital et sans effet de serre  

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges (VD, Suisse), le 25 juillet 2018

rév. 27.7.2018, rév. 17.8.2018, rév. 22.8.2018

Compléments d’article

Il faut rappeler que « la chaleur monte » parce qu’un volume de gaz parfait, plus chaud que celui du milieu où il se trouve, est plus léger: il est soumis à une poussée d’Archimède. En effet, l’équation des gaz parfaits peut aussi s’écrire: P x V = constante x T. Donc à une altitude donnée dans la troposphère (la pression P étant imposée), une bulle de gaz chaud va monter, car le volume V est proportionnel à la température T, va donc augmenter … C’est bien ce qu’on observe lors de la formation d’un cumulus ou lors de l’explosion accidentelle d’une quantité de gaz naturel; les pilotes de planeurs appellent une colonne d’air chaud une « pompe », qu’ils utilisent aussi bien que le font les grands oiseaux pour prendre de l’altitude. Une zone de la troposphère, chauffée par absorption de rayonnements IR (à cause de gaz à grosses molécules, par exemple) va être débarrassée de son énergie à la fois par gain d’altitude et par conduction. C’est ce qui se passe en partie, avec les rayonnements ne parvenant pas jusqu’au sol.

Périodiquement, le climat présente des crises de réchauffement naturelles, connues des climatologues: c’est une piste pour expliquer le réchauffement actuel, le CO2 n’y étant manifestement pour pas grand-chose! Voir                                                  Evénements de Dansgaard-Oeschger  et leurs semblables de l’Holocène.

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges (VD, Suisse), le 9 août 2018

Lettre de lecteur dans 24Heures du 16 août 2018, envoyée par courriel; les données en rouge ont été supprimées, celles en orange, rajoutées par la Rédaction.    [l’éditeur] Titre: 

Climat mal compris – CO2 sans effet de serre  

Madame la Rédactrice, 

La présente fait suite à l’article paru le 11 août 2018 en page 4, sous le titre « Les verts veulent lancer une offensive sur le climat ». 

Des travaux scientifiques en profondeur ont révélé que l’influence humaine sur le climat global est des plus incertaines: le CO2 n’a pas d’effet de serre, pas plus que le gaz naturel … Il ne sert donc à rien d’instaurer un régime de rigueur contre le CO2, sinon pour économiser de précieuses ressources énergétiques non renouvelables. Sans parler que les statistiques font douter d’un réchauffement climatique global: mais il y a en Suisse un indéniable réchauffement, comme en beaucoup d’autres régions. Chaque mesure prise, pour espérer faire face efficacement à des événements dangereux comme canicules ou inondations, doit être décidée ici, sans imaginer une influence humaine globale. 

Il y a plus ennuyeux: les parcs d’éoliennes en grandes quantités ont pour conséquences en aval chaleur accrue, sécheresse et smog accru – alors que leur production est faible et très chère. L’intervention des communes, des cantons et de la Confédération dans ce domaine est donc plus néfaste qu’utile … Les sources d’électricité comme photovoltaïque ou éolienne sont déstabilisatrices du réseau et coûtent des dizaines de fois plus que les autres: là aussi les subventions sont malsaines. 

La vérification en physique de l’aberration que représente le concept d’effet de serre a pris beaucoup de temps et était très difficile, j’en suis le premier désolé. Documentation sur le livre de bord internet (blog) «  Toutes les énergies ». 

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges (VD, Suisse), le 12 août 2018

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Hydrogène – données scientifiques et techniques

A propos d’énergie, on entend souvent évoquer l’usage d’hydrogène comme moyen de substitution (propre) aux carburants et aux gaz fossiles (sous-entendus sales) ! On attend donc de l’hydrogène des miracles, pour construire une Société du futur meilleure, ne polluant plus son environnement, tout en disposant en masse d’énergie.

Un descriptif physique, chimique, industriel des procédés d’obtention et d’utilisation rigoureux de l’hydrogène, par le Professeur de physique chevronné Arturo Romer, est donc précieux; voir le fichier 2008-03-romer-idrogeno.pdf

On découvre alors un vecteur énergétique, qui est probablement le pire de tous les moyens d’accumulation: les pertes sont effroyables …

Il y a encore pire, sur le plan environnemental: l’usage généralisé d’hydrogène va entraîner de nombreuses petites pertes (l’hydrogène est très difficile à confiner), dont l’effet final sera une attaque de la couche d’ozone stratosphérique – comme avec les CFC, le principe de précaution impose d’y renoncer !

Bibliographie:

Presque Tout Sur Les Eoliennes.pdf   du Pr. Jacques Deferne, page 33 ff, 2018

Hydrogène ? Science sans conscience ! 2014

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 16 juillet 2018, Rev. 31.7.2018

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Stratégie énergétique suisse – plongeon financier programmé

Dans le quotidien lausannois Le Temps du 11 juillet 2018, sous la plume de M. Grégoire Baur, est clairement décrit un désastre technique et financier probable – facture prévue 2 milliards de Fr. – juste pour Nant de Drance. L’impréparation de la stratégie énergétique suisse 2050 (!) est en train de se venger déjà maintenant, sur un fidèle industriel romand. Lettre de lecteur (à ce jour pas publiée) suite à cet article:

Objet : Nant de Drance, le lent cheminement de la triste vérité

Monsieur le Rédacteur, 

Par la présente, je tiens à vous féliciter pour l’excellent article sur le système d’accumulation électrique à deux lacs, en construction à Nant de Drance. Voir: 

    https://www.letemps.ch/suisse/nant-drance-risque-dun-gouffre-financier   

Il y a des années que les premiers calculs de cadrage, par exemple du remplacement de la plus petite de nos centrales nucléaires suisses, ont montré l’impossibilité physique de ce remplacement par des énergies renouvelables (entre 11% et 20% de présence annuelle); la responsabilité du désastre incombe aussi bien aux auteurs de la stratégie énergétique (2051!) de la Confédération et des Cantons, qu’aux industriels qui ont si mollement protesté et qu’aux Universités et Hautes Ecoles qui n’en ont rien dit …

Comme petit actionnaire d’Alpiq, je tiens à vous assurer que c’est bien plus qu’un risque: TOUS les moyens de production électriques en Suisse sont déficitaires depuis des années, il n’y a pas vraiment de perspective que cela puisse changerla cause en est double:

– Les sources d’électricité intermittentes en Europe créent physiquement une situation de surproduction structurelle; les producteurs lourdement subventionnés bradent leurs surplus.

– L’idéologie à la fois verte et libérale (dûe aux énergies renouvelables) a imposé cette débâcle technique et financière. 

En examinant ce qui se passe dans les pays voisins, il ne peut y avoir qu’aggravation – avec comme chez eux doublement des prix pour les simples consommateurs – tant que ne seront pas chassés du pouvoir des décideurs écolos, suite à des catastrophes d’ordre technique (black-outs), comme en Australie du Sud. 

Bibliographie

  

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 31 juillet 2018

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Le CO2 redevient vital et sans effet de serre

Un plafond a été calculé pour l’effet de serre du CO2 dans l’atmosphère terrestre, dans les articles du Pr. Franz-Karl Reinhart, de liens   Kohlendioxid und Erderwärmung  (septembre 2017) et   CO2: une chimère climatique ?  (janvier 2017) .  Comme modèle de l’atmosphère, a été prise une représentation très simplifiée, de manière à pouvoir isoler son effet de tous les autres.

Début mai 2018 a été publié un article du même auteur, dans le périodique à comité de lecture Journal of Earth Science & Climatic Change,  de lien:  Ideal Gas Law and the Greenhouse Effect.pdf . Il montre que le comportement du mélange de gaz constituant l’atmosphère terrestre est décrit avec grande précision par la loi des gaz parfaits (Rappel: P*V=r*T). Cette loi de la thermodynamique s’applique pour des gaz d’une densité importante, où la transmission de chaleur entre molécules voisines domine sur les transmissions par photons IR; pour observer autre chose, la limite se situe vers  moins de 10’000 Pa, soit moins de  1/10 ème de la pression atmosphérique (100’000 Pa = 1 bar), comme dans l’atmosphère de la planète Mars. Autrement dit, l’effet de transferts radiatifs IR dans notre atmosphère est minuscule, en regard des transferts thermiques entre molécules voisines: exit pratiquement l’effet de serre … 

Résultats importants: en physique, les effets de serre dans notre atmosphère sont négligeables – en politique on peut oublier le CO2 et ce point du traité de Paris. 

On peut déduire de ces travaux deux conclusions:

§ Aucun gaz de l’atmosphère ne joue un rôle tel, qu’on pourrait craindre une pollution entraînant un réchauffement climatique global. Il faut chercher ailleurs les sources d’un réchauffement climatique.

§ Les polluants comme l’hydrogène, les CFC, aérosols, poussières (naturelles ou artificielles) et brouillards présentent, eux, des effets très importants sur l’atmosphère, la météo et le climat, qu’il faut étudier chacun séparément. Sans oublier la brume de pollution, les grands parcs d’éoliennes et les traînées d’avions, perturbateurs manifestement anthropiques de la météo.

Dans une vision d’avenir, relire: Bréviaire du climato-réaliste suisse et vaudois .

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 26 juin 2018

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Aviation – Un atterrissage juste après un décrochage contrôlé

Dans mon quartier, rôdent juste au-dessus des maisons quelques milans en quête de nourriture. Aujourd’hui, j’ai assisté à la plongée quasi-verticale d’une quinzaine de mètres d’un de ces rapaces (env. 80 cm d’envergure), entre arbres, buissons et maisons, saisie d’une proie, puis re-décollage immédiat, avec virage très brusque à faible hauteur, par-dessus une haie … 2018-06-12-milan

Un atterrissage ultra-rapide, après décrochage contrôlé au mètre près ! Nos avions ont encore de sérieux progrès à faire, pour seulement approcher une telle performance.

Cela m’a rappelé que les avions de ligne ne savent toujours pas se poser, en utilisant au préalable une descente en décrochage contrôlé. C’est assez lamentable, de se dire qu’on perd du temps, de l’argent en carburant et de l’énervement des habitants subissant le bruit des avions à l’atterrissage, à cause de l’inertie des milieux concernés, constructeurs, usagers professionnels et offices de surveillance de la navigation aérienne.

Voir la proposition de février 2014 (!):     L’aviation civile a encore de gros progrès à faire !    Les Autorités suisses et l’aéroclub (dont je fais partie) mis au courant, n’ont pas daigné répondre. 

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 11 juin 2018

Commentaire

A propos de l’Autorité responsable suisse, qui s’appelle Le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), il suffit de remarquer qu’on a affaire à la même pour l’énergie (en train de générer des dépenses pharaoniques et un désastre national avec l’industrie électrique) et pour les transports …

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 11 juin 2018

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Electricité suisse et vaudoise: un avenir de pénuries et de rationnements

Lettre de lecteur, publiée dans 24 Heures du Vendredi 20 avril 2018, sous le titre modifié de « Energie éolienne, Un avenir de pénuries et de rationnements ». Le texte ci-dessous comprend des renvois vers des articles existants du blog;  l’éditeur.

De petites unités de production ne feront pas l’affaire pour alimenter pendant les 8’760 heures de l’année nos ménages, nos communes et nos industries en électricité de qualité, en quantités suffisantes. Un parc photovoltaïque produit du courant pendant environ 960 heures/an à puissance correcte et une éolienne quand souffle un vent suffisant, à savoir environ 1’660 heures/an et ils ne sont pas complémentaires. Le reste du temps, il faut pouvoir compter sur un réseau stable et beaucoup plus puissant. Les simulations livrées par l’EPFL (avec son Energyscope) montrent qu’une consommation raisonnable va imposer de remplacer l’entier des centrales nucléaires par des importations, à supposer que nos barrages continuent à livrer leur courant fidèlement et parviennent à stabiliser un réseau ainsi malmené. Que les pays voisins ne puissent pas livrer ce courant, on dira alors aux petits Suisses: débrouillez-vous ! 

Donc l’avenir le plus probable que l’OFEN de M. Benoît Revaz nous prépare: baisse de qualité, pénuries et rationnement d’électricité – c’était déjà à portée de calculette d’ingénieur il y a bien des années

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, 17 avril 2018

Bibliographie

§ Article de MM. Ansermoz (Rédacteur en Chef) et Le Bec, du lundi 16 avril 2018 (page 3), de titre « L’avenir est aux petites unités de production », entretien avec le Directeur de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). 

§ Message au Forum des 100:  2018-05-24-forum-des-100

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La transition énergétique repose sur une ERREUR scientifique

En 2014, le Prof. Franz-Karl Reinhart, retraité de l’EPFL, a découvert que le CO2 N’EST PAS à la source principale du réchauffement climatique, en appliquant sur un modèle simplifié d’atmosphère terrestre des calculs de physique quantique; le but de l’exercice était d’isoler l’effet de serre des traces de CO2 présentes dans l’air d’autres effets.

Le texte du Prof. Reinhart a été accepté dans le présent blog, car il a répondu à plusieurs critères de l’éditeur: originalité de la démarche, rigueur de la physique appliquée au problème, présence d’un comité de lecture et de critique crédible, thème en matière énergétique. Par ailleurs, un des objectifs du présent blog est de casser le monopole de publication des « revues à comité de lecture » et des Universités – et est en cette occurence pleinement rempli. En sciences, une théorie est valide, jusqu’à ce qu’une contestation réussie la fasse s’écrouler: on est ici à propos de l’effet de serre du CO2, très vraisemblablement dans un tel cas.

La présente publication montre le peu d’usage que les Autorités en charge de l’environnement et de l’énergie font d’une telle découverte: on poursuit les affaires, comme si de rien n’était, comme dans les pays voisins. Que le pays coure à la catastrophe avec son industrie électrique, que ce soit malgré le fondement scientifique disparu ou à cause des impossibilités techniques, ne semble pas les concerner … Echantillons récents:

2018-04-13-Confédération-emails.pdf     2018-04-08-VD-emails.pdf

Dans un contexte où la Confédération et le Canton dépensent des centaines de millions de francs par année – pour une transition énergétique vouée à l’échec, comme celle de l’Allemagne – suivant un parcours désastreux, en suivant un traité de Paris déjà obsolète – on aurait pu attendre de la Confédération, de l’Etat de Vaud, de l’UNIL ou de Volteface une étude moins légère de l’affaire du CO2: il reste à la faire d’urgence.

Bibliographie

§ Liste des 12’563 subventions 2017 pour des installations suisses de production d’énergies renouvelables –  Somme globale: Fr. 577’316’054.-   On peut aussi calculer des valeurs techniques intéressantes, les facteurs de charges moyens, pour les panneaux PV: 11% (soit l’équivalent annuel de 964 heures à puissance nominale), pour les éoliennes: 19% (soit 1’664 heures). Pour accéder, 2018-04-06-rpc-publication-2017.xlsx   fichier Excel comprenant 3 feuilles, un résumé, un tri par type d’installation (avec les facteurs de charge détaillés), un tri par lieu de l’installation; vous devez vous attendre à importer dans votre logiciel Excel par téléchargement un fichier de 2.8 MB.    

Original : http://www.bfe.admin.ch/php/modules/publikationen/stream.php?extlang=de&name=de_58747824.xlsx&endung=Liste aller KEV-Bezüger im Jahr 2017

§ Bréviaire du climato-réaliste romand et vaudois      contient les références aux diverses lacunes et impossibilités techniques que les décideurs ont ignorées avec persévérance: les avertissements n’ont pas manqué, il suffit de noter à quelles dates les articles du présent blog ont été publiés.

§ Kohlendioxid und Erdewärmung   Texte intégral de l’étude sur le CO2 révisée en allemand du 28.9.2017

§ CO2, une chimère climatique          Texte intégral de l’étude sur le CO2 révisée en anglais du 5.1.2017 et version originale de 2014

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, 8.4.2018, rév. 9.4.2018,

rév. 13.4.2018

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La machine à fabriquer et entretenir des croyances

Les gens ont gobé sur toute la Terre des croyances fausses, présentées habilement comme des faits scientifiques, ils refusent de croire que:

1.  le CO2 a une très maigre influence sur le climat et qu’il ne faut donc pas en limiter la production pour ce motif, ni engager une transition énergétique; il y a d’autres motifs de le faire, mais pas celui-là.

2. la radioactivité naturelle est un phénomène à traiter avec respect, mais si l’on y ajoute une petite intensité supplémentaire (alpinisme, avion, médecine nucléaire, usines électro-nucléaires), c’est sans effets cumulatifs: cela a été découvert avant 1946; donc le nucléaire est une technique dont nous aurons besoin, à laquelle il n’y aucune raison valable de renoncer.

3. on ne peut pas remplacer n’importe quelles sources d’électricité par n’importe quelles autres, même aussi productives, à grande échelle; on ne peut en pratique pas utiliser des naturelles, locales et renouvelables (pour remplacer les usines électro-nucléaires ou autres grandes usines thermiques), car elles sont intermittentes et déstabilisent le réseau.

4. les Autorités suisses ont décrété une transition énergétique pour 2050 (!) par la loi, approuvée par le peuple,  sans vérifier par simulations valables si c’était techniquement possible !

A propos de chacun de ces faits, pour les experts la démonstration a été faite, mais elle est compliquée et prend beaucoup de temps. Comme par hasard, les auteurs des croyances ont choisi pour élucubrer et prêcher, les sujets scientifiques les plus ardus, aléatoires, multidisciplinaires, les moins facilement vérifiables. Rappel: en sciences ou techniques, il suffit d’une réfutation réussie, pour faire s’écrouler les meilleures des constructions intellectuelles; mais il faut qu’on en parle !

Pour tout le monde, expert ou non, il y a quelques questions à poser, à la fois pour sortir du troupeau des croyants et pour identifier les avides tireurs de ficelles:

A. A qui profite chacune de ces croyances ?

B. Qui paie pour les entretenir et les amplifier ?

C. Quelles vont être les conséquences (dégâts et coûts) de la fausseté de ces croyances?

Extirper une croyance de l’esprit des gens est probablement tâche insurmontable, tant qu’une catastrophe technique ou financière ne les a pas mis dans un affreux pétrin; si nous n’étions pas tous assis dans la même galère, ce pourrait être égal aux mécréants, mais ce n’est pas le cas: tous vont tôt ou tard méchamment souffrir; au pire notre Société va s’effondrer.   

Bibliographie:

§  Les Gobeurs    

§   Plisch und Plum, de Wilhelm Busch, 1882,                                                                   l’épisode                http://gutenberg.spiegel.de/buch/plisch-und-plum-4189/23                    … aber diesmal auch für mich ! …    … mais cette fois-ci, j’y ai aussi droit  ! …

§   Bréviaire du climato-réaliste suisse et vaudois    

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 7 mars 2018

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