Initiative “No Billag” – sanction d’un déclin

L’article constitutionnel No 93 va subir une modification drastique, si l’initiative “No Billag” est acceptée: l’interdiction faite à la Confédération de prélever une quelconque redevance comme jusqu’ici (pour la réception de radio ou de TV). L’auteur recommande de voter OUI pour 3 raisons, dont la pire fait l’objet du § 3: la mauvaise information sur les affaires d’énergie et d’électricité ! Internet a réduit à très peu de choses les coûts de la transmission (en énergie aussi) et va les réduire encore. 

§ 1 L’argent de la redevance est collecté par Billag SA même chez des entreprises ou des privés pas intéressés ou pas en mesure de recevoir des TV ou des radios. C’est un argent dont le peuple suisse a perdu le contrôle …

§ 2 La légalité du prélèvement est fondé jusqu’ici sur un socle juridique fragile semble-t-il; voir Mettre fin à la « redevance » : un devoir civique de Jan Krepelka.

§ 3 La RTSR (Radio-télévision suisse romande, membre de RTS, membre de RSG SSR, société faîtière) a de manière répétée failli à sa mission à propos de sujets amenant à de profonds bouleversements et à des gaspillages pharaoniques … Le présent article fait suite à Non-dits et données fausses à la Radio suisse-romande  du 7.4.2017. Depuis, la votation sur la loi LEne (RS 730.0) a eu lieu: bien renseigné par la Presse et les médias, jamais le peuple suisse n’aurait accepté pareille stratégie énergétique aberrante et pareille législation – aussi lourdes de menaces pour le futur …  et suite à moult messages aux cadres de la RTS, je constate n’avoir rien obtenu; ce qui en matière d’énergie et d’électricité va assez probablement faire plonger la Suisse dans un gouffre technique et financier, comme l’Allemagne ou l’Australie du Sud: des milliards supplémentaires par année, pour des fournitures de qualité déclinante, voire catastrophiques. Que je sache, les autres TV et médias suisses ont aussi failli ! Or l’énergie est le socle de notre Société, des défaillances signifieraient le début d’un déclin général: c’est beaucoup plus dangereux qu’une histoire de haute finance.

De manière récurrente et systématique, parfois en présence de censure, la RTS n’a pas traité raisonnablement les sujets évoqués, constat fait dans le forum de l’émission InfraRouge en juillet 2015, voir le fil de discussion:   http://rtsforum.ch/ir/thread-467549-nucleaire-informations-lacunaires.html   où le membre “AB” proposait comme remède la privatisation et le membre “R57” celui de couper les vivres; or c’est exactement ce qu’exige l’initiative – et je n’ai pas de recette miracle pour obtenir diplomatiquement un redressement: désolé,  je recommande donc de voter OUI le 4 mars 2018 à l’objet No Billag.

Documentation

2016   Suppressio Veri, Suggestio Falsi 

           Détruire sans peur les déchets nucléaires !       

           La Presse de Suisse romande sur l’énergie: censures … 

2015   Pas de neige à Noël: éoliennes coupables ?    

2014   Remplacer Mühleberg nucléaire ? Exclu ! 

            CO2: une chimère climatique ?    (republié en 2017)

2007  Historique de forums détruits par leur responsable

La référence à ce forum de la RTS, ce jour 8.2.2018 à 11:45 a disparu ! Une nouvelle forme de censure, en lien avec le présent article sur No Billag ?  :-))

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 5.11.2017, rév. 7.12.2017, 8.2.2018

Commentaire

Echange avec politiciens, RTS et experts: Courriels des 14 et 15 novembre 2017

Dans les combats avec la RTS, ou le recours aux Autorités de surveillance, contre les effets des croyances – instaurées par une série de fraudes avérées ou de diffusions de données obsolètes – on peut s’étonner du peu d’impact des faits réels: à mesure que nos scientifiques les mettent au jour, sans que les protagonistes les utilisent (!), à la place les croyances continuent à sévir et prospérer; on doit donc comparer les croyances à de mauvaises herbes, qu’on a la plus grande peine à empêcher de dominer un jardin potager … le “manque des connaissances requises” est une excuse inadmissible, quand on veut s’attaquer à un sujet aussi vaste que les éoliennes ou plus vaste encore comme la censure, par nos TV  …

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 17 novembre 2017, rév.12.12.2017

Commentaire 

On trouve ces jours des articles et des interventions dans la presse, dont voici des échantillons:    M. le Directeur général de la RTS écrit dans Le Temps      Mme la ministre de l’énergie à la RTS

Il est naturellement hautement souhaitable qu’il “n’y ait pas de plan B” ! En effet, la résurgence de la RTS et des TV bénéficiaires de la redevance, sous des formes proches de l’actuelle, ramènerait le cortège de mauvaises habitudes, qui consistent à préférer des croyances au savoir, à ne pas enquêter, à rester dans le vent du “mainstream”. On comprend bien que la ministre de l’énergie, responsable du marécage en énergie et en électricité où la Suisse est engagée, a été ravie de l’information diffusée par la RTS; comme cette “information” tendancieuse n’a pas pu ramener sur Terre son administration, le Conseil fédéral et finalement le Peuple, il n’y a pas à regretter que No Billag soit un vrai coup de balai !

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 12.12.2017

Commentaire

§ Il y a encore d’autres faits, que personne ne met en évidence, et qui justifieraient une révision déchirante: d’où sont sortis les montants exorbitants que la FIFA gère, sinon des TV? Les sports comme foot, hockey et tennis, doivent bien tirer de quelque part leurs budgets ? Couper les vivres aux TV ramènera tout ce monde bon gré mal gré sur Terre: commençons par la nôtre!

§ La censure atteint aussi la Presse! L’argument, selon lequel la RTS n’a fait que la moitié du travail d’information sur les dossiers mentionnés (dans la lettre à 24Heures soumise le 20.12.2017 et pas publiée) n’a été évoqué nulle part; elle fait suite à la lettre de lecteur de M. Romain Pilloud, Conseiller communal à Montreux, du Vendredi 15.12.2017:  

La RTS est responsable, calculs à l’appui, de nous avoir désinformés sur les dossiers électricité, énergie et climat; ses Autorités de surveillance, l’attention attirée sur ces défaillances – les plus graves qui soient pour des médias d’information – sont restées de marbre. Depuis l’avènement d’internet, les coûts, de diffusion de nouvelles ou pour faire entendre sa voix, ont baissé de manière vertigineuse: vous pouvez être à la fois auteur, photographe ou cinéaste, producteur ou éditeur, pour peu que vous connaissiez les techniques de base et ayez un peu de temps. Vous ne dépendez donc plus d’une TV publique ou privée pour diffuser vos informations  sur l’heure. Couper les vivres pour obtenir (enfin!) des réformes est très efficace: je voterai OUI à « No Billag » le 4 mars 2018. 

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 16.1.2018

Ce contenu a été publié dans médias, Suisse, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.