Toits plats – une dérive risquée

Les grandes constructions actuelles, que ce soient à Lausanne pour un musée ou partout dans la région pour des habitats, présentent des toits plats. Apparemment les architectes ne se demandent plus POURQUOI nos prédécesseurs ont toujours construit des toits inclinés? Pourtant le réchauffement climatique n’est de loin pas une constante, ni une garantie que la neige ne va pas tout-à-coup revenir en grandes quantités: en pareil cas, il faudra surveiller illico et impérativement le poids présent sur le toit … avec deux conséquences au moins:

  1. Estimer s’il y a lieu d’intervenir – si c’est possible déblayer neige et glace du toit – soi-même, par les occupants, à cause de la probable indisponibilité de couvreurs rares et immédiatement surchargés. Or ce sera un travail urgent, pénible, difficile et dangereux, pour des citadins pas entraînés et mal équipés.
  2. A cause des panneaux solaires (par ex. inclinés, disposés sur des consoles, comme dans les constructions en cours à Echichens), constater que le déblaiement est exclu et devant le risque d’effondrement évacuer sans délai; considérant la quantité des bâtiments en cause, ce sera une catastrophe – à comparer avec un grand séisme.

Personnellement je trouve les blocs à toits plats très laids – mais des goûts et couleurs on ne peut pas discuter, faisons preuve de tolérance ! Par contre, le fait qu’une proportion importante des constructions suisses et vaudoises modernes pourraient tout-à-coup s’effondrer me remplit de malaise: c’est une excellente raison de différer et de repenser les projets de fond en comble – c’est le cas de le dire.

Documentation canadienne:   Quand déneiger ou déglacer son toit plat ?

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