En paléoclimatologie, on sait que les périodes interglaciaires, dont nous vivons la plus récente depuis environ 11’000 ans, ont une durée de l’ordre de 15’000 ans au maximum, sont suivies d’une glaciation de l’ordre de 100’000 ans. Pendant cette dernière, les territoires européens du Nord et de la Suisse, sous une épaisse couche de glace, ont été, par les hommes, les végétaux et la faune, aussi inutilisables que le centre du Groenland ou de l’Antarctique – inutilisables à 87% du temps (!).
Il semble donc élémentaire de se dire que la situation actuelle ne va pas durer éternellement, et l’on sait qu’elle pourrait basculer en quelques semaines: il y aurait alors une nécessité vitale de fuir rapidement le territoire suisse. Plusieurs sortes d’événements pourraient nous y contraindre en moins d’un mois:
1. Une éruption de super-volcan, comme par ex. le Yellowstone (Wyoming, USA), entre autres.
2. La chute d’un astéroïde de plus d’un Km de diamètre n’importe où sur le Globe. Voir Astéroïdes et comètes: les besoins du génie civil spatial Là il serait possible pour l’humanité de mettre au point des moyens de défense, mais cela n’en a jusqu’ici pas pris le chemin …
3. Le changement d’axe de rotation du manteau du Globe. Voir Quand change l’axe de rotation du Globe →
Les autorités suisses mises au courant des dangers dès 2002, n’ont à ma connaissance rien entrepris; nous ne sommes donc pas du tout prêts à affronter ces sortes de périls très rares, mais mortels, qui ne nous laisseront pas le temps de réagir au débotté.
Les propositions contenues en fin du rapport ci-joint, pour mettre fin à cette désorganisation, sont donc toujours encore brûlantes d’actualité: voir 2003-10-02-climatologie [.pdf]
André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 25 août 2017
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