Version en anglais: Giant wind turbines in large quantities: double climatic calamity
Les éoliennes géantes présentent deux effets physiques sur leur environnement, en aval, tellement banals qu’ils sont passés inaperçus; ce sont des effets secondaires, devenus calamiteux avec les nombres d’éoliennes géantes croissants sur toute la Terre. Les météorologues seront bien inspirés de simuler ces effets avec leurs outils.
L’affaire est d’une extrême importance, ces effets secondaires ayant été attribués à l’effet de serre du CO2 (et autres gaz à effet de serre, comme le méthane CH4) et fâcheusement confondus avec le réchauffement climatique global.
Données de base: les calculs des éoliennes peuvent se faire avec des vents laminaires, de 10 m/s (36 km/h) et le rendement le meilleur connu est d’un peu mieux que 50% de son énergie prélevée, ce qui réduit la vitesse du vent à environ les deux tiers de sa vitesse initiale. Au sortir des éoliennes, tout est conservé (pression, température, volume, humidité), sauf l’énergie (diminuée), la vitesse (diminuée), et bien sûr le diamètre de la veine d’écoulement est augmenté.
Source: Wikipedia, Limite de Betz
Historique et calculs: Eoliennes – promesses de sécheresses en Suisse du 5 mai 2021
La guerre froide, organisée avec des éoliennes géantes du 17 août 2022
1. Réchauffement climatique régional. Si vous faites circuler un vent de 36 km/h sur un paysage au soleil, km après km il va chauffer par conduction simple avec le sol; ça peut se constater avec un thermomètre placé à grande distance, à midi solaire du lieu (vérification simple et réalisable à peu de frais). Si vous placez des fermes d’éoliennes géantes et que vous refassiez en aval les mesures avec le vent réduit à 24 km/h, vous allez constater que l’air sera plus chaud qu’avant: la conduction a eu 33% de temps en plus pour avoir lieu, le sol a transmis plus de chaleur à l’air reçu à distance: il y aura systématiquement échauffement par beau temps, en été des canicules aggravées.
2. Sécheresse chronique. En reprenant l’expérience d’avoir un vent de 36 km/h, réduit par les fermes d’éoliennes à 24 km/h, la livraison de vapeur d’eau va parvenir plus tard. Pour voir ce phénomène, il suffira de remplacer le thermomètre final par un déshumidificateur et de le faire fonctionner une durée convenue, par exemple de 11h00 à 13h00 (heures solaires du lieu). On constatera alors que la quantité d’eau recueillie sera moindre que la quantité recueillie dans la même durée avec le vent de 36 km/h: au bout de l’année, on aura moins de précipitations, alias sécheresse chronique …
Le transport d’eau par le vent est symbolisé ici par des camions-citernes d’eau potable.
André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, 14.9.2022, rev. 16.9.2022