COVID-19 En sortir plus vite qu’avec les vaccinations

Les malades et ex-malades de la COVID-19 sont (heureusement) beaucoup moins nombreux que les bien portants, même après le passage de deux vagues de pandémie. C’est pourquoi nous allons ici nous concentrer sur la phase de transition, de bien portant vers le statut de patient: les nombres de gens à traiter sont (heureusement) infiniment moins grands que ceux à vacciner.

En se souvenant des mathématiques des séries, on s’aperçoit qu’il est horriblement difficile de se sortir d’une pandémie installée: il aurait fallu pouvoir faire tomber la raison de la contagiosité à un nombre inférieur à 1 sitôt l’existence de la maladie connue; c’est encore le but à atteindre à tous les stades de la pandémie: le seul moyen vraiment rapide et efficace, traiter la maladie à son début. 

Simulation

Admettons qu’il y ait 10’000 nouveaux cas de COVID-19, sur les 8.5 millions de Suisses, un jour JNOIR de 2020; si la raison est à 1, cela signifie qu’il y a eu le jour d’avant 10’000 nouveaux cas; la probabilité qu’un nouveau malade contamine en moyenne une seule personne dans son entourage, par définition est donc de 1. Pour faire descendre cette probabilité, il faut introduire le long du chemin de contamination non seulement des barrières (en ne changeant rien, la probabilité restera 1), mais aussi une chute importante du taux de reproduction du virus; admettons que 8’000 de ces personnes contaminées se sprayent leurs fosses nasales et se gargarisent matin et midi assidûment, la probabilité chutera théoriquement au plus à 20%; le lendemain, on ne devrait donc théoriquement plus avoir que 2’000 nouveaux cas (en provenance de ces 10’000 cas du jour JNOIR); en répétant le processus, le surlendemain on ne devrait plus en avoir que 400, le jour d’après 80: la loi des séries a été retournée contre le virus ! On a le droit de se demander ce qu’on attend pour s’y mettre (?!). La condition pour qu’on obtienne ce succès est que toute la cohorte des patients se livre au traitement avec la plus rigoureuse des assiduités – c’est sur ce point que va devoir s’exercer une surveillance pointilleuse; c’est le schéma – la réalité sera probablement plus nuancée.

Coûts par patient: un flacon à Fr.0.30, le mécanisme à Fr.1.60, 10 ml de remède anti-COVID-19 Fr.0.02, en tout moins de Fr.2.- de matériel; si l’on tient compte des autres frais, c’est à comparer avec des sprays nasals du commerce vers Fr.5.- à Fr.15.- Les coûts de gargarismes ciblant le SARS-COV-2 sont encore moins élevés.  

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C’est en considérant le sort d’une cohorte de virus SARS-COV-2 qu’on trouve mathématiquement comment pratiquer! Prenons comme véhicule une gouttelette et voyons ce qu’elle devient, quand la contamination a bien débuté:

§1 Elle atterrit sur une poignée de porte et va infecter la main du patient qui la touche; elle attend le geste automatique qui va l’amener dans l’oeil, le nez ou la bouche du patient. Remède: se laver les mains à l’alcool – la contamination a échoué.

§2 Elle atterrit sur la figure du patient, dans son oeil, son nez ou sa bouche. Remède: ne jamais se toucher ou se gratter … et se laver souvent les mains à l’alcool – avec le maintien de la distance, la contamination a peu de chances de réussir.

§3 Elle entre dans les fosses nasales du quidam insouciant qui passe par là à courte distance: il se transforme en patient, la contamination a réussi. Remède: un spray nasal et un gargarisme; c’est la production de nouvelles gouttelettes qui est compromise – la contamination du patient est compromise en partie; toute la descendance des virus formant des gouttelettes étant tuée, le patient a des chances meilleures, face à une cohorte de virus décimée dans ses sécrétions nasales, mais surtout il contamine beaucoup moins son entourage: finies les gouttelettes, finie la descendance du virus ! Mais le virus étant dans le corps du patient, en partie hors de portée du désinfectant, c’est son système immunitaire qui l’amènera à guérir (c’est un peu tard pour vacciner …).

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Comme la production de sprays nasals et de collutoires est beaucoup plus simple et facile que celle de vaccins, que leur administration est aussi beaucoup plus simple et facile, la quantité de patients traités à temps peut être multipliée beaucoup mieux qu’avec des vaccins. La probabilité de venir à bout de la pandémie en est augmentée … En systématisant le procédé 3, on peut estimer en venir à bout en moins d’un mois.

Bibliographie

Automédication contre la COVID-19 / self-medication   1.12.2020, qui décrit dans le détail les médicaments à employer pour rendre un patient non-contaminant.

// Note du 13.2.2021

Pour les virologues ou médecins qui voudront étudier les patients après traitement par un spray nasal ou par un collutoire, il faudra savoir distinguer les virus entiers des virus inactivés: les débris d’un virus inactivé comprennent de l’ARN, que par exemple le test PCR verra tout comme celui du virus actif … alors que le virus mis en pièces – et donc sans ses membranes – est inoffensif !

// Fin de note du 13.2.2021

// Note du 7 février 2021

Un expert virologue que j’ai consulté (sur la documentation de l’article qui suit) m’a fait ce jour la très intéressante réponse suivante:

«Je ne suis pas spécialiste de ce genre d’approche. Je vous donne néanmoins mon avis qui est celui de quelqu’un qui a vu passer au moins une cinquantaine de projets depuis un an.

Le problème majeur, c’est que les symptômes apparaissent quand la personne contaminée est déjà contagieuse depuis 2 ou 3 jours. L’autre problème est que certaines personnes sont complètement asymptomatiques mais néanmoins contagieuses. C’est ce qui fait d’ailleurs la redoutable efficacité de la propagation : les gens ne savent pas qu’ils sont malades. Par ailleurs, les aérosols contaminent durablement l’atmosphère d’une pièce (surtout avec les nouveaux variants).

Il faudrait donc se laver le nez en permanence avec un désinfectant tout le temps que durera la pandémie… Je crains que, quel que soit ce désinfectant, il engendrera une irritation des muqueuses (qui pourrait augmenter leur sensibilité au virus in fine). Il pourrait même avoir une certaine toxicité en cas d’utilisation massive sur une longue période. 

Par ailleurs le virus se retrouve assez vite dans les voies respiratoires inaccessibles aux gargarismes et autres collutoires. Néanmoins, je peux me tromper. Bien à vous. Portez vous bien ! …»

Grand merci pour ces précieux avis ! Remarques (mes réponses optimistes) montrant qu’il faut lancer non seulement l’idée, mais surtout aussi les procédés:

1. Si le traitement est efficace, les nombres des malades vont plonger, se ramener au stade où le traçage systématique redevient plausible et efficace. L’efficacité va surtout venir de ce que les gouttes, gouttelettes et aérosols (produits par les patients traités, symptomatiques ou non) vont contenir du virus inactivé par du désinfectant.

2. Donc très rapidement, les gens devant prendre le traitement, en prévention ou en traitement de débutant, vont se retrouver de moins en moins nombreux. Les durées de traitement sont comparables à celles du calendrier du patient (source INSERM, ordre de grandeur 22 jours).

3. Le produit en cours de test est le NFNGA 3 (Baby Shampoo dilué à 1% dans de la solution physiologique). La structure en membranes lipidiques des variants est une constante et donc le désinfectant sera tout aussi efficace. En spray nasal, les quantités en jeu sont microscopiques et les durées de traitement envisagées sont de l’ordre du mois, comme à Penn State en ORL. L’expérience pour le moment est de 6 semaines, sans aucun problème dû à la présence du produit: toxicité quasi-nulle, sauf pour le virus.   

4. NFNGA 2 (collutoire pour combattre une surinfection, avec moins de risques allergiques, en cours de test), provisoirement du Sangerol ou de la Bétadine gargarisme) n’a pas besoin d’être utilisé plus de quelques jours; le spray nasal provisoire NFNGA 1 (Sangerol dilué à 50%)  existe déjà, même durée …

5. Pour les malades atteints dans les bronches, on devra vérifier si des médicaments comme le spray bronchique VANNAIR (cortisone + vasodilatateur) sont efficaces contre le SARS-COV-2: après tout, il contient des conservateurs anti-viraux.

Il faut trouver, persuader et stimuler l’organisme officiel (ou l’association de médecins) lançant le mouvement de médecine générale. En Suisse et dans mon Canton de Vaud, il a été et est pour moi des plus difficile de se faire entendre.

// Fin de note du 7 février 2021

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Très curieuse panne du blog: la messagerie semble paralysée – que vous ayez aimé le présent article ou pas, aidez-moi au dépannage par un bref message; utiliser l’adresse de courriel:  « PANF blog Bovay-Rohr »<info@entrelemanetjura.ch>

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 25.12.2020, rév. 9.1.2021, 13.2.2021

 

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