Date: 20 janvier 2020 13:00:53 UTC+1
À: « Prof. Masson-Delmotte Valérie » <valerie.masson@lsce.ipsl.fr>
Copies: « Conseiller fédéral M. Guy Parmelin » <info@gs-wbf.admin.ch>, recteur@unige.ch, presidence@epfl.ch, « ETHZ, President » <joel.mesot@sl.ethz.ch>, wilfran.moufouma-okia@universite-paris-saclay.fr, « Prof. Dufresne Jean-Louis » <jean-louis.dufresne@lmd.jussieu.fr>, « Prof. Seneviratne Sonia » <sonia.seneviratne@ethz.ch>, Prof. REINHART Franz-Karl, « Prof. JACQUOT Pierre » <pierre.jacquot@epfl.ch>, « Prof. Suzette Sandoz » <Suzette.Sandoz@unil.ch>, Prof. Jean-Claude Pont
Destinataire: GIEC Le présent message est public
Madame la Présidente,
La présente fait suite au document, de désignation complète:
«GIEC Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat,
Réchauffement planétaire de 1,5 °C Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et les trajectoires associées d’émissions mondiales de gaz à effet de serre, dans le contexte du renforcement de la parade mondiale au changement climatique, du développement durable et de la lutte contre la pauvreté Résumé à l’intention des décideurs»
auteurs dont vous êtes Co-présidente. Lien: https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/2/2019/09/IPCC-Special-Report-1.5-SPM_fr.pdf
Le constat est sévère: le document se fonde sur des travaux sur le CO2 et autres gaz à molécules de plus de deux atomes, qui datent largement d’avant le 21ème siècle. Les calculs sont à (re)faire avec les méthodes récentes de physique quantique, en tenant compte pour la troposphère des 3 mécanismes d’évacuation de chaleur (convection, conduction et infrarouges IR). Ceci fait, vous devriez constater, comme le Pr. Reinhart avant 2014, que les interactions entre CO2 et IR sont extrêmement faibles; comme de surcroît l’influence du CO2 en conduction est également extrêmement faible, du fait de sa très basse concentration, qu’en convection il participe au même titre que les autres gaz (l’équation des gaz parfaits s’applique), en troposphère le CO2 n’a pratiquement pas d’influence particulière – l’effet de serre y est à oublier.
Quant à ce qui se passe au-dessus de la troposphère, on doit vérifier si les rayonnements IR sont susceptibles de s’ajouter à la source chaude au sol (effet des rayonnements ayant franchi les fenêtres optiques); d’après ce qu’on sait de l’astrophysique, l’atmosphère est opaque aux IR, donc ce n’est pas le cas – et donc les infimes traces de CO2 qui s’y trouvent vont être détectables par un satellite depuis l’espace, mais pas modifier d’importance l’évacuation vers l’espace de la chaleur du sol. Tout ceci est mesurable et doit donc être contrôlé avec précision.
Il s’agit donc de physique – et non de climatologie – mais on ne peut pas laisser continuer à accuser CO2 (et CH4) de jouer un rôle dans un réchauffement de l’atmosphère, ce que le calcul des effets directs IR/CO2 interdit largement.
Je suggère donc de constituer un groupe de physiciens, de reprendre les calculs avec des outils modernes, comme le savant physicien vaudois l’a fait pendant sa retraite.
Liquider dans l’opinion les conclusions alarmistes et fantaisistes sur les responsabilités de l’humanité à propos de gaz à soi-disant effet de serre devient important – le désordre généré par cette erreur scientifique est croissant, même dans la paisible Suisse, ce qui va perturber violemment toute la Société, Universités et Ecoles polytechniques y compris.
Meilleures salutations.
André Bovay-Rohr, Physicien
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Rév.: éditeur, 23.4.2021
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