Mobilité sans cabine et sans moteur

L’excellent article fourni ci-dessous en référence .pdf a été préparé par le journaliste scientifique Fred F. Mueller, ingénieur de formation, pour documenter à fond où mènent les errances de la “mobilité douce” en Allemagne en 2015; en 2018, il n’a rien perdu de son actualité … L’article est naturellement en allemand.

2015-08-09-mobil.pdf

Vélos &Co: croissance massive des risques et des incommodités en Suisse

Pour n’avoir pratiqué de gré ou de force que la marche à pied de 1943 à 1950, puis en plus le vélo jusqu’en 1958, je suis très bien documenté sur la lenteur, les risques d’accidents et l’inconfort de la mobilité sans moteur: elle n’est en réalité pas douce du tout, le terme n’est qu’une invention de propagande; sitôt que vous avez un enfant à transporter, plus de 5 kg d’achats (en France on dit “des courses”, ici on parle de “commissions”), ou quelques pentes raides comme à Lausanne, vous découvrez les limites de votre véhicule et de vos propres forces. Dans certaines villes, on rencontre aussi des pièges, sous forme de rails de tramways (j’ai aussi fait ces expériences).

Quant aux vélos électriques, c’est très bien qu’ils ne dépendent pas du pétrole (et que leur carburant ne contienne pas 4% d’huile, comme les moteurs à deux temps d’autrefois), mais un accident a vite des conséquences terribles, comme avec les motos.

L’Europe fait pour nous à très grande échelle toutes les expériences, qui devraient éviter aux petits Suisses de trop investir dans cette sotte direction: il est évident qu’un paquet de tôles de une tonne autour de vous (votre voiture moderne), garantit à la fois contre la pluie, le froid ou la grande chaleur, et vous protège efficacement contre les effets des collisions; de plus, vous transportez toute la marchandise dont vous auriez besoin et atout principal, si vous habitez à la campagne, vous gagnez en général avec la voiture au moins 4 fois le temps mis avec les transports publics,  à toute heure du jour et de la nuit. C’est un avantage théorique et pratique: seul votre propre véhicule peut vous conduire de votre point de départ à votre destination généralement non planifiée, à votre bon plaisir, n’importe quand. voitureSource de l’image, extrait: Féline208.net .

Dans la nature, les oiseaux ont le mieux résolu ce problème: on en trouve qui parcourent des milliers de km. Exemple du goéland:

goeland

Source, extrait: Wikipedia

Où la mobilité dite douce est inapplicable, c’est pour faire au plus court les km entre votre domicile et l’hôpital (accident, urgence ou simplement traitement): le parking doit être vaste; il m’est arrivé de conduire à l’Hôpital EHC en vitesse une victime de choc anaphylactique, sans avoir les moyens de le traiter ! A Morges, l’extension du parking de l’EHC, à ma connaissance de trop peu nombreuses 140 places, a été refusée par l’administration cantonale, pour des motifs écologiques et donc idéologiques, en prétendant forcer l’usage des transports publics et de la mobilité douce (Réf. Journal de Morges du 23.2.2018): ces fonctionnaires et leurs supérieurs politiques rêvent debout – quelle incompétence … Les résistances des autorités cantonales sur ce point sont indécentes.

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 25 février 2018

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