Coopérativer, pour que survive notre Société suisse

En Suisse, on assiste à la désorganisation progressive et à la perte de contrôle des Suisses sur leurs entreprises devenues grandes ou vieilles (ou sur leur logement). Le succès leur attire peu à peu des actionnaires, dont le propos n’est plus vraiment d’investir, mais de venir prendre part au festin. Où l’affaire se corse et se gâte, c’est quand ces acheteurs de 2ème (ou de nième) génération acquièrent la majorité du capital, sont des étrangers ou des spéculateurs, désireux parfois d’emporter la substance de l’entreprise chez eux … ou de la détruire ! On peut ici craindre les effets des émissions débridées de monnaies et l’émergence de fortunes gigantesques: il faut se mettre à l’abri de ce genre de décideurs …

Avec l’arrivée de plus en plus massive de l’informatique et donc des robots, on voit qu’il y a besoin de réformer, non pas le code du travail, mais le régime de la propriété privée; c’est le partage équitable des biens et des services qui doit devenir la règle, pour éviter des convulsions comme il s’en est déjà produites, des révolutions, où des privilégiés abusifs ont misérablement péri, par exemple sur la guillotine.

Principes nouveaux: par exemple, personne ne peut être propriétaire du logement d’autrui; il y a d’autres types de propriétés, dont le statut va devoir être remis en cause, par exemple le partage des terres. Dans ces domaines, il va donc falloir réviser la Constitution.

COOPERATIVER, phase transitoire et régime stationnaire: 2007-03-26-cooperativer.pdf     L’opération proposée ici, définie dans le texte historique de 2006 et 2007 reproduit ici, consiste à coopérativer toutes les firmes, par un processus contraignant, dans l’esprit semblable à celui qui a fondé et qui gouverne la Migros. Le résultat attendu est de partager la propriété des robots, des biens produits et des services rendus, entre tous les citoyens suisses, les anciens actionnaires (suisses ou étrangers fondateurs), les travailleurs et  les clients des firmes, en tout cas sur le territoire de la Suisse.

Bibliographie

RB±I: Optimiser l’énergie des Suisses     Article qui définit, en complément, la manière de distribuer tous les biens ou revenus n’étant pas concernés par la coopérativation systématique ou la redéfinition du partage des terres.

André Bovay-Rohr, Colombier-sur-Morges, le 1er mars 2018

Commentaire

L’auteur propose une porte de sortie tout à fait intéressante. Sortie de quoi ? De ce courant qui nous conduit droit dans le mur. Le problème majeur est de faire prendre conscience aux gens de ce qui va leur arriver – avant que cela n’arrive. Or tant qu’ils jouissent de leur petit confort, la plupart des habitants de la Suisse ne veulent pas regarder. Comment faire pour que les gens réalisent à temps que, si rien n’est changé, ils se retrouveront à de nombreux niveaux dans les mains de décideurs avides et sans scrupules, et que personne ne pourra les en défendre ? C’est ce problème de communication/prise de conscience du public sans passer par la presse et les médias faussés (dont 90% sont en mains d’une poignée de milliardaires avides et intéressés) qui doit occuper les esprits, surtout des jeunes, dont l’avenir est en jeu. Même besoin de prise de conscience en matière d’approvisionnement énergétique : les calculs officiels sont tout simplement faux, et les gens vont se retrouver le bec dans l’eau.

Sophie, le 2 mars 2018

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