Le prélèvement d’énergie éolienne a pour effet de ralentir le vent, sans changer sa température, sa pression ou son volume ( mais sa vitesse est réduite jusqu’à un tiers, pour les très bonnes éoliennes); or ce changement a pour effet, connu de la météo, d’intercepter les vents froids en priorité. A première vue, une énergie mécanique (ou électrique) propre, très abondante et renouvelable; mais considérée du point de vue climat, elle a des effets de réchauffement indirect et de changements de rythmes: c’est donc une source de perturbations à terme catastrophiques, c’est scientifiquement parlant l’arrêt de mort de l’industrie éolienne – la vengeance d’Eole pour l’avoir pillé …
En ce qui concerne la Suisse, les préparatifs de la transition énergétique sont du ressort de la Confédération, qui de ce fait est en plein processus législatif; le département responsable est le DETEC, l’office chargé de cette affaire est l’OFEN; Un rapport a été établi par la firme Prognos sur mandat et publié sur le site internet de l’OFEN (en allemand seulement, titre « Die Energieperspektiven für die Schweiz bis 2050 » signature Dr. Almut Kirchner, le 12 septembre 2012, réf. Prognos 31-7255-00-7486).
La Confédération a suivi le mouvement international, à l’exemple des pays voisins, sans se poser la question de la nocivité éventuelle de l’entreprise de transition énergétique: la découverte du Max Planck Institut de biochimie de Jena a été publiée en avril 2010 (fichier .pdf) – et les spécialistes du domaine, fonctionnaires de l’OFEN ou privés de PROGNOS, n’en auraient rien su ? En tout cas, ils n’en ont rien dit publiquement ! Un désolant scandale.
Conclusions
Plus que jamais, des investissements en énergie éolienne, ces jours à environ 10 millions de francs par machine, sont aberrants:
– Par suite de leur nocivité pour le climat, on devra les arrêter sur toute la Terre … Il est par exemple fort possible qu’on leur doive les canicules exceptionnelles.
– Comme source d’énergie, en Suisse elles ne font pas l’affaire …
– En parcourant le présent blog, on découvrira que le Pr. Jacquot et le Pr. Reinhart ont cité cette découverte fâcheuse le 16 juin 2016, suite à ma citation à Noël 2015. Silences de la Presse, des médias et des autorités: « Cause toujours, tu m’intéresses ! »
André Bovay-Rohr, Colombier (VD), le 29 août 2016
Découverte vaudoise sur l’énergie éolienne – communiqué
À: lausanne@sda-ats.ch, suisse@sda-ats.ch, palais.federal@sda-ats.ch, economie@sda-ats.ch
Cc: sciences@sda-ats.ch, « Prof. Pierre Jacquot », « Prof. REINHART Franz-Karl »
Monsieur le Rédacteur,
« Les champs d’éoliennes se révèlent avoir un important effet de réchauffement climatique, grosso modo un doublement de l’effet de serre du CO2.
§ Logiquement, cette information signifie la mort de l’industrie éolienne et l’obligation tôt ou tard d’arrêter les éoliennes en service.
§ Les vérifications de ces informations (publiées en 2010 par le Max Planck Institut de Jena) par des scientifiques vaudois dès décembre 2015, ont abouti cet été. Il a naturellement été tenu compte des publications de Suisse-Eole, qui n’a cependant pas fait mention de ce phénomène.
§ La Confédération a manifestement omis d’en tenir compte dans ses préparatifs de la transition énergétique – omission qui va avoir des effets techniques et financiers catastrophiques sur sa stratégie énergétique 2050.
§ Sur le plan international, à fin 2015 il y avait 314’000 éoliennes installées, pour un total d’investissements de 109 milliards de $. On constate que la découverte des scientifiques de 2010 n’a pas le moins du monde influencé l’appétit des promoteurs: cette affaire en rappelle d’autres, par exemple celle de l’amiante. »
Documentation scientifique à disposition. Meilleures salutations.
André Bovay-Rohr, physicien , Colombier-sur-Morges (VD), 1.9.2016