PAS DE SURVIE

Les échanges commerciaux – entre autres pétrole, gaz et charbon – pourraient très bien être paralysés en quelques semaines par des guerres monétaires ou sanglantes. Notre mode de vie n’y survivrait pas longtemps; la directive européenne, interdisant les exportations d’énergie dans ces circonstances, à ma connaissance est déjà prête depuis longtemps.

§ Les plans de nos autorités ne sont pas du tout préparés en vue d’un tel crash durable: cela se voit aussi bien dans les graphiques de l’énergie que dans le très officiel graphique de l’électricité; la courbe de synthèse (trait noir fin) est “tranquille”, sans jamais triplement de l’offre d’électricité, qui en cas de crash, le jour d’après la dernière goutte de pétrole (et du dernier m3 de gaz) devrait donc grimper jusqu’à environ 200 TWH:

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Tiré de la documentation en ligne le 18.4.2012

§ Autre sévère critique: qui pourra croire que la production hydraulique, victime de la fonte des glaciers et des sécheresses du climat, ne va jamais fléchir ?

§ Gober les peurs infondées à propos de radioactivité est déjà étrange, de la part de nos autorités; ne pas combattre cette peur est déraisonnable – et de ce fait rejeter le nucléaire, notre seule bouée de sauvetage énergétique en cas de crash, va amener tôt ou tard à organiser des rationnements (art.89 de la Constitution malmené).

Calme, tranquille et prévisible jusqu’en 2050, le paysage énergétique ?  Vraiment ?! Lecteurs, dites-moi si vous y croyez !?

Lien documentaire (source Office fédéral de l’énergie OFEN):   http://www.bfe.admin.ch/themen/00526/00527/index.html?lang=fr&dossier_id=05024   

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