La fin du pétrole

Il s’agit ici plutôt de la fin du CO2 et du méthane perdu (CH4) – donc non seulement de la fin du pétrole – mais d’abord aussi de celle du charbon, puis de celle du gaz naturel.

Or les plans de la Confédération suisse ne comportent à ce jour aucune mesure concrète pour remplacer ces sources d’énergie. Un premier calcul montre qu’en moyenne annuelle, ces producteurs massifs de CO2 pourraient être remplacées par TRIPLEMENT de la production d’électricité, en ayant fait un maximum d’économies; en hiver, on devra même, en attendant d’avoir reconstruit le parc immobilier selon les techniques MINERGIE P ou de Jenni (à Oberburg), décupler cette production électrique: eh oui, il faut se chauffer ! Un simple inventaire des sources d’énergie possibles en hiver montre que sans usines électro-nucléaires, ce sera la misère noire: la sortie du nucléaire est donc une arnaque.

J’attends avec intérêt de voir comment l’Office fédéral de l’énergie (OFEN, du département DETEC de Mme Leuthard) va enfin tirer un plan qui se tienne en matière d’électricité …

Comme la fin du pétrole pourrait être très proche, non par tarissement des sources, mais simplement par suite de catastrophe climatique, je pense qu’une planification à horizon 2022 serait réaliste et concrète.

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