Avion solaire du futur

Un avion solaire a des chances de voler indéfiniment en exploitant le maximum de l’énergie disponible. C’est moins le cas d’un avion couvert de cellules photovoltaïques, purement électrique:  la chaleur qui reste après exploitation de la lumière est jetée … C’est plus de 80% de l’énergie disponible qui est gaspillée.

Concept: En principe, on considère toute la surface des ailes et d’un grand fuselage aplati comme des panneaux, chargés de capter électricité et chaleur; cela impose la forme générale: pour que l’air capté à l’avant puisse être échauffé jusqu’à des valeurs intéressantes pour le réacteur situé à l’arrière de l’avion, il faut qu’il ait une forme allongée. Cette contrainte générale va avoir un effet excellent sur ses performances: il sera plus costaud qu’un planeur géant, sans les inconvénients des hélices et beaucoup plus rapide …

Quant aux panneaux thermiques, chargés d’échauffer violemment l’air alimentant en énergie le réacteur, il faudra trouver une technique à la fois très légère et très résistante à la chaleur – on peut penser à la fibre de carbone et à l’aérogel. Parmi les matériaux connus, il n’y a aucun doute qu’on saura trouver de quoi construire un avion solaire électrique+thermique (E+Th). QUI va s’y lancer ?

André Bovay-Rohr, Colombier (VD), le 25 janvier 2015

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